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Burkina : plusieurs ex-ministres auditionnés par la justice
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  Xinhua
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Gestion des catastrophes et des pandémies : le Burkina teste son dispositif à travers un exercice en salle
Lundi 14 juillet 2014. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Un exercice sur table de préparation et de réponse aux catastrophes organisé par le Burkina et les Etats-Unis d`Amérique se déroule jusqu`au 18 juillet. Photo : Arsène Bongnessan Yé, ministre d`Etat, ministre chargé des Relations avec les institutions et des Réformes politiques




Plusieurs ministres de l'époque du président déchu Blaise Compaoré ont été entendu mardi, à Ouagadougou, par la gendarmerie nationale sous ordre de la Haute Cour de justice, au Burkina Faso.

Selon une source judiciaire, ces auditions rentrent dans le cadre des enquêtes sur les cas des morts (une trentaine) enregistrée lors des journées insurrectionnelle, alors que l'ex-président et son gouvernement cherchaient à modifier la Constitution.

Parmi les personnes entendues, figurent entre autres, Arsène Bongnessan Yé, ex-ministre d'Etat chargé des réformes collectives et des relations avec le Parlement; Jean Bertin Ouédraogo, ex-ministre des Infrastructures; Alain Edouard Traoré, ex-ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement ; Baba Hama, ex-ministre de la Culture; Mamounata Ouédraogo, ex-ministre de l'Eau et des Aménagements hydrauliques et Jean Koulidiati, ex-ministre du Développement et de l'Economie numérique.

Après avoir été auditionnés les ministres ont été autorisés à regagner leurs domiciles.

Le pouvoir de la Transition avait voté en 2015 une mise en accusation de l'ex-président Blaise Compaoré devant la Haute Cour de justice pour "haute trahison" et "attentat à la Constitution". Le dernier Premier ministre de M. Compaoré, Luc Adolphe Tiao et tous les membres de son gouvernement avaient été aussi mis en accusation pour "coups et blessures volontaires, assassinats et complicités de coup et blessures et d'assassinats".
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