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Ecole inter-Etats des sciences et médecine vétérinaires : l’équilibre financier, un défi majeur à relever
Publié le mercredi 7 septembre 2016  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
La 45e session ordinaire du Conseil d’administration de l’Ecole inter-Etats des Sciences et de Médecine vétérinaires (EISMV) de Dakar




La 45e session ordinaire du Conseil d’administration de l’Ecole inter-Etats des Sciences et de Médecine vétérinaires (EISMV) de Dakar s’est tenue, du 2 au 5 septembre 2016, à Ouagadougou. L’avenir de ladite école a été au centre de la rencontre des ministres des 15 Etats membres tenue au terme du conclave.


Créée en 1968, l’Ecole inter-Etats des Sciences et de Médecine vétérinaires (EISMV) de Dakar a mis à la disposition des 15 Etats membres et de l’Afrique, plus de 1300 docteurs vétérinaires. Ce prestigieux établissement est, cependant, en proie à des difficultés financières qui empiètent sur son bon fonctionnement. C’est pourquoi, lors de la 45e session ordinaire du Conseil d’administration de l’EISMV, tenue du 2 au 5 septembre 2016, dans la capitale burkinabè, les différents ministres des pays membres ont planché sur la santé financière de l’école. « Le principal défi de l’EISMV à ce jour est son équilibre financier. Les ressources financières de l’école proviennent essentiellement des contributions des Etats-membres. Malheureusement, ceux-ci ne sont pas à jour de leurs cotisations. Cela peut mettre en péril les capacités de l’école à fournir des prestations qui sont attendues d’elles », a confié le président du Conseil d’administration, Bruno Jean Richard Itoua, par ailleurs ministre de l’Enseignement supérieur du Congo. Il a proposé, de ce fait, que les pays concernés soient sensibilisés à régler les frais de scolarité et d’inscription de leurs différents étudiants. « Nous allons travailler à rendre crédible l’ EISMV, d’abord au sein des Etats, puisqu’il y a des Etats-membres qui contribuent et qui n’envoient pas beaucoup d’étudiants », a expliqué M. Itoua. Sur cette question, le ministre en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo, représentant le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a confié que le Burkina Faso envoie habituellement cinq étudiants. « Nous verrons dans la mesure du possible comment accroître cet effectif », a-t-il promis. Pour le président du Conseil d’administration, il sera judicieux à l’EISMV de dispenser aussi les cours en anglais, parce qu’il est enseigné tout au long du cursus. « L’école est essentiellement francophone », a précisé le ministre congolais. Et le Pr Sawadogo d’ajouter que l’EISMV est un instrument de coopération interafricaine et internationale. Pour ce faire, il est plus que nécessaire de renforcer les acquis et de travailler à relever l’ensemble des défis. Un avis partagé par le directeur général de l’EISMV, Pr Yalacé Kaboret. Celui-ci a souligné que l’école forme des cadres du secteur de la santé et productions animales, produit des savoirs innovants par la recherche et apporte son appui en expertise et ingénierie dans la réalisation des politiques nationales et régionales agricoles. L’objectif de l’EISMV, a poursuivi Pr Kaboret, est d’appuyer les Etats pour faire du secteur de l’élevage et des ressources halieutiques, un moteur de la croissance économique. Les pays- membres de l’EISMV sont le Burkina Faso, le Bénin, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Gaspard BAYALA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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