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Ganzourgou : le radier de Koulwéogo en reconstruction
Publié le mercredi 7 septembre 2016  |  Sidwaya




Ganzourgou : le radier de Koulwéogo en reconstruction Kantigui, dans sa publication du mercredi 3 août 2016, avait fait l’écho de la dégradation prononcée de la Route régionale n°1 (RR1) dans sa section Zorgho-Tanghin, précisément dans le village de Koulwéogo, à une dizaine de km de Zorgho. En effet, à ce niveau, un radier emporté par les eaux de pluie était en voie de disparition. Le cri du cœur de Kantigui et les alertes des autorités locales ont été entendus. A l’inauguration des locaux de la mairie de Zoungou, le ministre des Infrastructures, Eric Bougma, avait annoncé la réhabilitation de cet ouvrage. Chose promise, chose due, car, depuis quelques jours, une entreprise est sur les lieux, s’activant à reconstruire ce radier. Kantigui salue donc la réaction du ministère, tout en espérant un travail de qualité pour assurer aux usagers de cette route, des déplacements aisés.

Qui a ordonné la libération de Sidiki Kaboré ?
Kantigui avait poussé un ouf de soulagement quand le commissariat central de police de Ouagadougou présentait en mars 2015, des présumés malfrats dont le gang venait d’être démantelé. Ce gang de cinq membres spécialisé, selon la police, dans le vol à main armée, avait pour chef Sidiki Kaboré. Si deux membres de ce réseau étaient en cavale en mars 2015, le chef et ses présumés acolytes, en l’occurrence François Zoungrana, orpailleur et Saïdou Kaboré, employé de commerce et récidiviste, ont tous été présentés au procureur en son temps puis jugés et condamnés. Le tribunal avait condamné Sidiki Kaboré à sept ans de prison dont cinq ans de sûreté. A en croire les sources dignes de foi de Kantigui, celui que le tribunal avait mis hors d’état de nuire est libre de ses mouvements depuis un certain temps et aurait repris son activité dans la zone de Dji-kofè, quartier périphérique Est de Ouagadougou. Qui a osé libérer Sidiki Kaboré sans qu’il n’ait purgé la totalité de sa peine ? Qui de la justice a ordonné de libérer ce monsieur dont la dangerosité publique n’est plus un secret ? L’intéressé s’est-il échappé de la maison d’arrêt et de correction ? Si oui, comment est-ce possible ? Kantigui se pose mille et une questions et interpelle qui de droit. Ce genre de comportement décourage les forces de sécurité et donne raison aux Kogl-weogo qui pensent qu’il y a des complicités quelque part. Il faut vite situer les responsabilités et ramener le condamné Sidiki Kaboré en lieu sûr. Il y va de l’image de la justice. On se souvient encore de leur mode opératoire : « faire irruption dans les domiciles des victimes tard dans la nuit. Y étant, ils les somment d’ouvrir leurs portes ; ils ligotent le chef de famille et tiennent les autres membres en respect. Ils procèdent ensuite à une minutieuse fouille et emportent tous les biens convoités. Avant de se retirer, ils referment la porte et cassent la clef dans la serrure pour s’assurer qu’aucun membre de la famille ne puisse sortir et crier au voleur», avait expliqué le commissaire central de la police de Ouagadougou, Jean Alexandre Darga. Le réseau avait reconnu à la police être auteur de quatre braquages dans les localités de Yagma et de Saaba. Leur butin saisi par la police se composait, entre autres, de pistolets, un fusil de chasse, une paire de menottes, un ceinturon militaire, deux postes téléviseurs écran plasma, 11 vélomoteurs, des bouteilles de gaz, etc. No comment ! En tout cas, Kantigui est triste et inquiet.

Sud-Ouest : les désillusions d’un « conseiller municipal »
Kantigui qui s’intéresse aussi aux activités politiques est tombé des nues après avoir été informé d’une situation digne d’un songe qu’a vécue un membre d’un grand parti politique, dans la province du Noumbiel, région du Sud-Ouest. En effet, le monsieur en question, résidant à Ouagadougou, avait été consulté et conseillé, par bien de ressortissants de sa commune et des camarades de son parti politique, pour être candidat au poste de conseiller municipal. Galvanisé, toujours selon les sources de Kantigui, celui que bon nombre de ses concitoyens pensent pouvoir apporter beaucoup dans la conception et la réalisation de projets et programmes de développement de la localité a donc constitué son dossier de candidature pour le poste de conseiller de son village. Etant donné qu’aucun candidat ne peut déposer son dossier lui-même, il est allé remettre son dossier aux responsables provinciaux de son parti politique. Avec sa pension de retraité, il a multiplié ses va-et-vient au village, histoire de convaincre l’électorat. Sa présence remarquée et la campagne qu’il a menée sans relâche ont été soulignées par des témoins qui se sont confiés à Kantigui. A chaque étape de la campagne, les responsables de son parti le présentaient comme leur candidat. Finie la campagne pour les élections municipales du 22 mai 2016.
Le brave « retraité candidat » remporte un poste de conseiller. Kantigui qui suivait le récit de l’histoire et qui ne percevait pas le problème jusque-là est vite tombé dans une profonde tristesse lorsqu’il a été informé que ce n’est que le jour de la mise en place du conseil municipal que le candidat « brimé » saura que son dossier n’avait jamais été déposé. Pis, en lieu et place de son dossier, celui d’une tierce personne avait été transmis. Contacté par Kantigui, la victime a confirmé les faits, précisant qu’il a été toujours persécuté par ses détracteurs au sein du parti depuis des décennies. Que doit faire ce conseiller pour entrer dans ses droits ?
Kantigui suit avec beaucoup d’attention le dossier et attend de voir la suite que la hiérarchie du parti donnera à cette injustice qui ne devrait pas rester impunie.

Cinéma : premier clap du prochain film d’Adama Rouamba
En prélude au prochain FESPACO, les cinéastes burkinabè s’affairent à être au rendez-vous du 7e art avec des productions de qualité pour la compétition.
Kantigui a ouï dire qu’ Adama Rouamba, le nouvel Etalon du cinéma burkinabè, dans cette optique, s’apprête à donner le premier clap de son prochain film, le 10 septembre 2016. Outre les comédiens burkinabè, il a fait appel à des têtes d’affiche du cinéma africain telles que Gérard Essomba du Cameroun, Rokaya Niang du Sénégal et Hamadou Kassougué du Mali, pour ne citer que ceux-là. Selon les sources de Kantigui, ces comédiens devaient arriver à Ouagadougou à partir du 4 septembre. Ce long métrage d’Adama Rouamba intitulé « La forêt de Niolo » qui sera tourné à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Banfora, mettra en valeur plusieurs sites touristiques des Hauts-Bassins et des Cascades. Kantigui souhaite bon tournage et surtout bonne chance au prochain FESPACO à ce réalisateur.

Kantigui
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