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Sit-in des travailleurs des médias publics : pour de meilleures conditions de vie et de travail
Publié le vendredi 2 septembre 2016  |  Le Pays
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© aOuaga.com par A.O
Médias publics : les agents en sit-in
Jeudi 1er septembre 2016. Ouagadougou. Les travailleurs des médias publics ont organisé un sit-in de 6 heures (8h à 14h) devant leur ministère de tutelle à l`appel du Syndicat autonome des travailleurs de l`information et de la culture (SYNATIC)




Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a décidé de passer à l’action. En effet, ses membres et sympathisants ont observé un sit-in le 1er septembre 2016, pour, ont-ils dit, réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.

Les hommes et femmes des médias publics du Burkina ont abandonné micros, cameras et stylos pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Ils ont observé un sit- in le 1er septembre 2016, devant la Radio-télévision du Burkina (RTB). Le syndicat revendique, entre autres, l’amélioration conséquente des conditions de vie et de travail du personnel des médias publics, du SIG et des DCPM, l’application des textes adoptés sous la Transition, notamment l’érection des Editions « Sidwaya » et la « RTB » en sociétés d’Etat, l’harmonisation et la revue à la hausse du montant de l’indemnité de code vestimentaire, la reconstitution de carrières des agents de la communication et de la culture et l’arrêt des intimidations et des pressions de tout genre sur les journalistes dans le traitement de l’information dans le strict respect des règles d’éthique et de déontologie. Ce sit-in, largement suivi par les hommes et femmes de médias, selon le secrétaire général du SYNATIC, Siriki Dramé, a été observé sur toute l’étendue du territoire. « L’objectif, on peut dire déjà qu’il est atteint. Avec la mobilisation qu’on a pu réussir pour réclamer encore une fois, l’amélioration de nos conditions de vie et de travail, c’est-à-dire des rémunérations meilleures par rapport à celles qu’on connaît actuellement et qui sont en deçà de ce qui peut permettre à un homme ou une femme de médias d’être à l’abri de la corruption et de la tentation», a-t-il dit. Certains propos de certains de nos responsables, a repris Jérôme Tiendrébéogo, journaliste à la télévision nationale, ne sont pas de nature à amener la sérénité au sein des médias publics. Pour lui, les journalistes sont ceux-là qui sont toujours appelés lorsqu’il y a un événement, heureux ou malheureux.

Il nous faut cette indemnité de risque

C’est pourquoi il faut leur accorder un certain nombre d’avantages. « Si nous prenons des éléments comme l’explosion de Larlé, les journalistes sont obligés d’aller à la recherche de l’information. Il faut donc reconnaître au métier de journaliste, un certain nombre de risques. Pour cela, il nous faut cette indemnité de risque. Ça ne peut pas résoudre tous les problèmes de risque que nous prenons, mais ça peut motiver les camarades », a-t-il dit. Signalons que le sit-in a fortement perturbé les programmes de la télévision nationale. Et ce ne sont pas les téléspectateurs de la « chaîne au cœur des grands événements », la RTB télé, qui diront le contraire, puisqu’ils n’ont pas eu droit au journal de 13h. Rassemblés dès 8h, les travailleurs des médias publics ont chanté, dansé et scandé des messages dénonçant l’immixtion du gouvernement dans le traitement de l’information. « A métier particulier, des salaires particuliers » ; « société d’Etat, ici et maintenant » ; « les faits sont sacrés, les commentaires libres ! », tels étaient les messages que l’on pouvait lire sur les pancartes. Parmi les manifestants, on reconnaissait ceux qui sont connus du grand public comme les présentateurs télé et ceux qui le sont moins. C’est aux environs de 11h que le Directeur de cabinet du ministre de la Communication, Adama Coulibaly, accompagné de ses collaborateurs, est allé à la rencontre des manifestants. Après avoir reçu le message du SYNATIC, il a promis le transmettre à qui de droit.

Issa SIGUIRE


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