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Commission aux affaires politiques de l’UA : Minata Samaté, candidate du Burkina et de la CEDEAO
Publié le mercredi 31 aout 2016  |  L`Observateur Paalga
Minata
© Autre presse par DR
Minata Samaté, nommée Directrice du bureau conjoint ONU-UA au Soudan




Si tout se passe comme sur des roulettes, le Burkina Faso aura une voix qui portera au sein de la prochaine instance de l’Union africaine. Cette voix sera celle de l’ancienne ministre chargée de la Coopération régionale et ancienne ambassadrice de notre pays à Addis-Abeba, Minata Samaté/Séssouma, qui a obtenu l’aval de son pays et celui de la CEDEAO pour sa candidature au poste de commissaire chargé des Affaires politiques. L’annonce a été solennellement faite à la presse le 30 août 2016 au ministère des Affaires étrangères.

La partie est lancée ; faites vos jeux ! Peut-on dire de la course qui est désormais résolument lancée pour l’obtention de la présidence, de la vice-présidence ou des commissions de l’Union africaine. Et parmi ceux qui ont chaussé les crampons pour les postes de commissaires, figure notre compatriote Minata Samaté/Séssouma. Elle est en effet bien partie pour occuper le portefeuille des Affaires politiques, soutenue en cela par son pays et par l’instance régionale qu’est la CEDEAO. Il sied de rappeler que la Commission de l’Union africaine se compose de dix membres parmi lesquels un président et un vice-président. Les huit autres sont des Commissaires ayant chacun un portefeuille déterminé, à savoir Paix et Sécurité, Affaires politiques, Infrastructures et Energie, Affaires sociales, Développement humain, Science et Technologie, Commerce et Industrie, Economie rurale et Agriculture, Affaires économiques.

Selon les textes, chaque entité régionale a droit à deux commissions et, en attendant que tous les concurrents soient connus, le Burkina a déjà commencé à battre campagne pour sa compatriote, en commençant tout d’abord par la présentation de la nouvelle à l’opinion nationale et internationale. Ce qui a été fait pendant la cérémonie, hier mardi, dans le hall de la salle de conférences des Affaires étrangères. A joué au maître de cérémonie, le patron de notre diplomatie, Alpha Barry, qui a présenté la candidate à la presse. L’heureuse élue, dans un flamboyant bazin violet à rayures, a suivi avec une certaine émotion la présentation de la situation, avant de manifester sa gratitude aux plus hautes autorités de notre pays pour le soutien à sa candidature.

La latitude ayant ensuite été offerte aux journalistes de poser les questions en lien avec le sujet du jour, sont revenus sur le plateau les propos selon lesquels le Burkina Faso aurait reçu une promesse d’aide financière de la Guinée équatoriale en échange du soutien de la candidature de ce pays à la présidence de l’Union africaine. Étonnement d’Alpha Barry : « Nulle part il n’a été question d’un quelconque marchandage entre la Guinée équatoriale et le Burkina. Je suis d’autant surpris par cette affirmation que notre pays étant membre de la CEDEAO dont le candidat est déjà connu (Ndrl : le Sénégalais Abdoulaye Bathily), nous restons solidaires de cette décision».



Issa K. Barry


Encadré 1
Une candidate dans la pénombre

Un hall ! Quelle mouche a bien pu piquer le ministère des Affaires étrangères, qui ne manque pourtant pas de salles appropriées (salle de conférences, salon des ambassadeurs), pour organiser en pareil endroit un évènement que l’on pourrait qualifier de majeur pour notre pays ? Les invités baignaient dans la pénombre pour défaut d’éclairage, sans oublier la promiscuité et les quelques bruyants brasseurs d’air encore fonctionnels comme seul confort. Si fait que l’équipe de reportage de la Télévision nationale a senti l’urgence de repartir au siège pour chercher des rétroprojecteurs. Passe encore le retard (une trentaine de minutes) dans le démarrage de la cérémonie, mais n’a pas du tout été inspiré celui qui a proposé de présenter en pareil endroit la personne qui se fera forcément le devoir patriotique de défendre les intérêts de notre pays au sein de l’Union africaine. La candidate aurait dû être présentée sous un meilleur jour. «Comme ce sera en-haut-en-haut, faisons ça dans le hall », peut-on à tort conseiller. Sommes-nous une fois encore victimes du fameux excès de modestie dont nous sommes gratifiés et qui, malheureusement, nous joue des mauvais tours à l’international ?

Encadré 2

Bio express

Ancien ministre chargé de la Coopération régionale, Madame Samaté a également occupé les fonctions d’ambassadeur du Burkina Faso à Addis-Abeba en Ethiopie, puis de Directrice du Mécanisme conjoint ONU/UA pour le Darfour. Elle a, auparavant, occupé les fonctions de conseillère diplomatique à la présidence du Faso de novembre 2003 à mai 2007.

Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées en Administration internationale obtenu à l’université de Paris I-Panthéon- Sorbonne en 1996, Minata Samaté a acquis des compétences en matière de management, de supervision, de planification et de gestion des ressources humaines, financières et matérielles indispensables à la bonne exécution des tâches dans les institutions pour lesquelles elle a travaillé avec rigueur et intégrité aussi bien à l’international qu’au niveau national.

La Commission des Affaires politiques de l’UA est un département de l’organisation continentale chargé de la promotion de la paix et de la sécurité, de la démocratie, des droits de l’homme et du développement. Cette commission traite également les questions des réfugiés et des déplacés sur le continent. Notre compatriote espère être portée à ce poste pour contribuer à la défense des intérêts non seulement de la sous-région ouest africaine mais également du Burkina Faso.



Source : Direction de la Communication et de la presse ministérielle/Affaires étrangères


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