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CCI-BF: Il faut un patriote comme président, selon des commerçants
Publié le mercredi 31 aout 2016  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le siège de la section territoriale du Centre-Ouest de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF)




Les élections consulaires sont prévues pour le 13 novembre 2016, à l’issue desquelles une équipe sera désignée pour diriger la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso durant les cinq prochaines années. Quel type de président les commerçants voudraient voir à la tête de la CCI-BF ? Des réponses de cette question, on peut retenir : pendant que certains aimeraient voir un des leurs à la tête de l’institution, d’autres préfèrent plutôt un homme intègre, patriotique, accessible à tous et ayant le sens de la transparence.

Michel Kabré, vendeur d’articles de couture : « Nous voulons voir à la tête de la Chambre de commerce et d’industrie, une personne disposant des connaissances en matière de commerce. Cette personne doit être en contact directe avec les acteurs du secteur pour s’imprégner des réalités que vivent les commerçants dans l’exercice de leurs activités. Nous pouvons noter comme exemple de difficultés que nous rencontrons, les problèmes de dédouanement et de libre circulation des biens et des personnes dans la zone CEDEAO ».

Sidiki Soré, vendeur de pagnes : « Les commerçants rencontrent d’énormes difficultés dans l’exercice de leur travail. Nous souhaitons que le futur président soit un des nôtres et non pas une personne qui ne connaît rien de notre métier. Car on dit souvent que c’est en se trouvant à l’intérieur d’une maison que l’on sait qu’il y’a des fuites d’eau. Si un commerçant est à la tête de l’institution, il pourra mieux nos aider à résoudre nos problèmes sur le terrain ».

Ablassé Zoungrana, commerçant : « Nous voulons une personne ayant le sens d’une gestion transparente de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina. Il faut que le président puisse apporter des aides financières aux petits commerçants qui sont nombreux à Ouagadougou. Qu’il soit une femme ou un homme, le plus important est que celui qui sera désigné pour diriger la chambre de commerce soit sérieux ».

Djénéba Ouédraogo, commerçante : « Le futur président de notre Chambre de commerce doit être à l’écoute des acteurs. Lorsqu’il y a des rencontres, nous évoquons toujours les difficultés que rencontrent les commerçants mais des solutions n’ont jamais été trouvées. Nos problèmes se résument au dédouanement de nos marchandises qui sont importées et l’écoulement de celles-ci. Il faut des facilités pour l’obtention des financements car de nos jours, c’est seulement les banques qui offrent des crédits mais à des taux très élevés ».

Hamidou Sana, vendeur des chaussures : « Il faut l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Pour le bon fonctionnement de la Chambre de commerce et d’industrie, un commerçant serait le mieux placé afin de garantir la transparence dans la gestion des activités commerciales. Nous exhortons la future équipe à prendre en compte nos préoccupations ».

Mamounata Soré, commerçante de pagnes : « Notre souhait est de voir à la tête de notre Chambre, un patriote. L’ethnie, la fortune, le corps de métier importent peu. Ce qui est primordial est que le président qui sera élu puisse faire respecter les droits et les devoirs des commerçants. Nous souhaitons que les élections consulaires se déroulent pacifiquement et dans la transparence et que les résultats soient acceptés par les acteurs pour le bonheur de notre pays ».

Salifou Zabsonré, vendeur de bijoux : « Il y a la polémique autour de l’élection du président de la Chambre de commerce, alors que cela est préjudiciable pour l’économie burkinabè. Il serait judicieux que l’on trouve un consensus assez rapidement. En ce qui concerne le profil du président, on sait que ce sont les gens assez nanties qui postulent pour ce poste. Il doit travailler pour le bien de tous les acteurs. Les difficultés ne manquent pas. On parle très souvent de la faillite des petites entreprises. Egalement les structures burkinabè n’ont pas pris en compte le financement des débutants. En plus, il faut une formation continue de tout l’ensemble, parce je crois que travailler avec l’analphabétisme est assez préjudiciable. Aujourd’hui, on parle d’investissement mais certains commerçants ne se retrouvent pas. Il faut donc les former beaucoup plus dès la base. Des formations sont dispensées ici mais elles sont très restrictives parce le temps mis pour la formation est assez court et cela ne peut pas positivement influencer leur mode de commerce ».

Fatimata Sanfo, vendeuse de vêtements pour enfants : « La location des hangars est assez coûteuse et nous souhaitons que le futur président revoie cela, parce que notre commerce ne fonctionne pas. En plus de cela, il y a l’insécurité permanente, malgré la présence de vigiles et ça nous cause beaucoup de pertes. Nous voulons que de bons vigiles soient engagés pour la sécurité de nos biens. Nous voulons également bénéficier de crédits pour une meilleure expansion de notre activité ».

Chérif Nana, vendeur de vêtements : « Nous manquons d’aide et de financements. Même dans les banques, nous avons une difficulté d’accès au crédit. Les taux d’intérêt sont trop élevés et les délais de remboursement sont courts. Nous voulons que le président entrant ait un regard sérieux pour cela. Nous voulons une facilité pour l’octroi des crédits. Aussi nous avons l’impression qu’on ne s’occupe que des opérateurs économiques alors que nous sommes aussi concernés par ladite chambre ».
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