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Japonais-Africains : Main dans la main pour une Afrique prospère
Publié le mardi 30 aout 2016  |  Sidwaya
La
© Présidence par D.R
La TICAD VI a abouti à la déclaration de Nairobi
La 6e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI), a clos ses travaux dimanche 28 août 2016, par l`adoption d`un document de référence dénommé « Déclaration de Nairobi »




Les chefs d’Etat africains présents à la TICAD VI à Naïrobi ont eu, au deuxième jour de la conférence, le 28 août 2016, des échanges avec les acteurs des secteurs privés africains et japonais. Les discussions ont eu pour objectif, d’élaborer des stratégies afin que le privé soit au centre du développement de l’Afrique.

Comment rendre le secteur privé africain fort, créateur d’emplois et de richesses, pour le développement de l’Afrique ? Quel peut être la contribution du secteur privé japonais pour le développement de l’Afrique? Que faire pour établir des relations fortes entre les secteurs privés japonais et africains ? Les réponses à ces interrogations ont été au centre du dialogue entre les chefs d’Etat africains et les acteurs des secteurs privés africains et japonais. « Environ 70 entreprises japonaises sont venues en Afrique. C’est une première et cela reflète leur enthousiasme à développer leurs activités aux côtés de l’Afrique », a indiqué d’entrée, le Premier ministre du Japon, Shinzo Abe. L’Afrique, selon lui, pourra développer une croissance de qualité si les entreprises africaines et japonaises prennent des engagements dans ce sens.
Au cours de la rencontre, différents acteurs des deux entités ont tour à tour fait des observations sur la stratégie à adopter pour renforcer leur partenariat et contribuer au développement du continent africain. Pour le co-président du comité pour l’Afrique subsaharienne de la fédération des organisations économiques japonaises, Yutaka Kase, les points forts des entreprises japonaises sont la qualité de leurs produits et le développement des ressources humaines. A ce titre, a-t-il souligné, leurs sociétés peuvent former les jeunes Africains. Et l’importante capacité technologique des entreprises nippones peut, selon Yutaka Kase, résoudre les problèmes de développement de l’Afrique.
Le porte-parole des acteurs du secteur privé, le Burkinabè Idrissa Nassa, PDG de Coris Bank, a indiqué que l’institution de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) est une occasion pour l’Afrique de « s’inspirer du capitalisme japonais ». Il a évoqué la nécessité d’instaurer des actions conjointes Afrique-Japon, afin de favoriser l’implication du secteur privé dans le développement du continent. « Le secteur privé africain est prêt. Et le temps de l’Afrique a sonné », a martelé Idrissa Nassa. Les secteurs privés africains et japonais ont donc demandé aux chefs d’Etat, d’œuvrer à une amélioration du climat des affaires dans leurs pays. Selon eux, des possibilités d’accroissement des échanges commerciaux existent, mais ils se sont inquiétés de la stabilité des nations africaines, avec surtout, la montée du terrorisme dans certaines contrées. A l’issue de l’exposé des privés, des chefs d’Etat se sont prononcés sur les questionnements du jour. Par exemple, pour le président guinéen, Alpha Condé, le Japon doit ouvrir son marché à l’Afrique et encourager ses touristes à visiter le continent. Le président du Ghana, John Dramani Mahama, a indiqué que l’Afrique a les meilleurs rendements, une population jeune et dynamique. Cependant, elle devrait, selon lui, pour attirer le privé japonais, supprimer la double taxation et l’imposition, restructurer son secteur public, diffuser des statistiques justes. Quant au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, il a invité ses pairs à développer le « commerce intra-sous régional, parce qu’il est faible ». C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « il faut que les investissements structurants sous régionaux soient importants pour créer les bases du développement de chaque pays ». Le chef de l’Etat a précisé que ces d’investissements doivent être mis en place dans les infrastructures et les ressources humaines.


Sié Simplice HIEN
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