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Bilan fait par le président du Faso sur la TICAD VI : La transformation des produits locaux africains, une nécessité
Publié le mardi 30 aout 2016  |  Sidwaya
TICAD
© aOuaga.com par A.O
TICAD VI : le Président du Faso fait le bilan à son retour de Nairobi
Lundi 29 août 2016. Ouagadougou. Aéroport international. Le Président du Faso, Roch Kaboré, a fait le bilan de sa participation de la 6e TICAD à son retour de Nairobi au Kenya




De retour de Nairobi hier après-midi où il a participé, les 27 et 28 août 2016 à la VIe Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TCAD), le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a dressé le bilan à la presse, de cette rencontre entre l’Afrique et le Japon sur la diversification économique et l’industrialisation du continent africain.

L’Afrique et le Japon ont examiné, les 27 et 28 août 2016 à Nairobi, au Kenya, la contribution des investissements nippons au développement du continent africain. A cette VIe Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI), il a été question de la diversification et de l’industrialisation, dans le but d’assurer une croissance socioéconomique du continent. Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui a pris part à la rencontre, a fait le point à la presse, des grandes décisions de Nairobi, le 29 août à son arrivée, à l’aéroport international de Ouagadougou. «La TICAD VI a été une occasion de répéter l’importance des chaînes de valeurs dans l’exploitation des productions agricoles de façon générale en Afrique. Il s’est agi de bénéficier de l’expérience du Japon dans le domaine de l’industrialisation pour effectuer la transformation de nos produits, à tous les niveaux», a-t-il expliqué. Selon lui, le Burkina Faso devrait transformer son coton, en faire des filatures par exemple, afin d’ajouter de la valeur à son économie. Or, a-t-il ajouté, le coton vendu à l’état brut, ne permet pas d’améliorer «le coût de la participation du pays sur le marché international».
En ce qui concerne les 30 milliards de dollars du Japon pour le financement de projets africains, le président du Faso a indiqué à la presse que «ce montant, en valeur, est important». Cependant, a-t-il estimé, quand il s’agira de répartir la somme à l’ensemble des pays africains, elle deviendra minime et n’apportera aucun appui aux différentes nations. «Pour ce faire, la partie japonaise a jugé important de travailler sur les projets structurants au niveau sous-régional. Cela va permettre à chaque pays de rebondir sur ses projets afin d’améliorer son développement économique», a souligné Roch Marc Christian Kaboré.


Ouvrir le marché japonais


La TICAD VI, selon le président du Faso, a été aussi une occasion pour les Etats africains d’attirer l’attention au niveau de leur partenaire nippon sur le fait que l’Afrique «n’est pas simplement un marché pour le Japon». «Il faut également créer des possibilités pour que les pays africains puissent vendre leurs produits au Japon. C’est une question fondamentale qui a été posée lors de l’ensemble de ces discussions», a précisé le président burkinabè.
La première TICAD sur le continent africain, selon Roch Marc Christian Kaboré, a enregistré un évènement majeur : le dialogue entre le secteur privé africain, japonais et les puissances publiques d’Afrique. «C’est une première. La rencontre a été une opportunité pour les uns et les autres de mieux se connaitre. Et surtout pour les Japonais de mieux s’imprégner de la situation en Afrique», a-t-il déclaré à la presse. Il a, en outre, indiqué que les Japonais veulent investir, mais souhaitent plus de sécurité et de stabilité en Afrique ainsi qu’une amélioration du climat des affaires. Une autre innovation évoquée par le président du Faso, est le changement de la périodicité des conférences à venir. Il a informé la presse burkinabè que la TICAD qui se tenait chaque cinq ans sera désormais triennale et organisée alternativement entre le Japon et l’Afrique.
En sus, Roch Marc Christian Kaboré a dit avoir mis à profit son séjour à Nairobi, pour rencontrer des personnalités. «Nous avons profité de l’occasion pour rencontrer un certain nombre de chefs d’Etat, en particulier le président Uhuru Kenyatta du Kenya. Il nous a adressé une invitation à une date qui sera définie, pour visiter son pays afin d’échanger sur les bonnes pratiques en matière économique, politique et autres», a-t-il détaillé.
Aussi, les Burkinabè vivant au Kenya n’ont pas été oubliés par la délégation. Ils sont une soixantaine et ont tenu à partager l’expérience du Kenya dans les domaines du tourisme, de l’hôtellerie, du développement numérique, etc. «Ils nous ont fait une série de propositions assez intéressantes pour lesquelles nous avons pris l’engagement d’y réfléchir», a soutenu Roch Marc Christian Kaboré.

Sié Simplice HIEN
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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