Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

TICAD VI : les Premières Dames d’Afrique et la Première Dame du Japon se mobilisent pour la santé maternelle et infantile
Publié le lundi 29 aout 2016  |  Autre presse
En
© Autre presse par D.R
En marge de la 6e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VI), la Première Dame du Kenya, Madame Margaret Kenyatta, et l’épouse du Premier ministre du Japon, Madame Akie Abe, ont conjointement organisé le samedi 27 août à Nairobi, un séminaire des Premières Dames sur le thème : “ Pour l’avenir des femmes et des filles en Afrique”




En marge de la 6ème conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VI), la Première Dame du Kenya, Madame Margaret Kenyatta, et l’épouse du Premier Ministre du Japon, Madame Akie Abe, ont conjointement organisé le samedi 27 août à Nairobi, un séminaire des Premières Dames sur le thème : “ Pour l’avenir des femmes et des filles en Afrique”. Nous vous proposons la déclaration des Premières Dames lors de ce séminaire.


Appel à l’action à investir dans la santé maternelle et infantile pour la transformation sociale de l’Afrique.

Il est temps d’agir maintenant

Nous les Premières Dames d’Afrique et du japon, réunies le 27 août 2016 à NAIROBI au KENYA en marge de la Conférence internationale de TOKYO sur le développement de l’Afrique (TICAD IV), nous engageons à mener la lutte contre le VIH et le cancer afin d’améliorer la santé des femmes et des enfants ainsi que de sauver des vies.
Chaque jour 830 femmes meurent des causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement. Plus de la moitié de ces grossesses subviennent en Afrique sub-saharienne. 5,9 millions d’enfants de moins de 5 ans sont décédés en 2015, 16 000 chaque jour. Les femmes et les jeunes filles restent affectées de manières disproportionnées par le VIH. Dans les pays les plus durement frappés, les jeunes filles représentent plus de 80 pour cent de toutes les nouvelles infections chez les adolescents ; 7000 filles âgées de 15 à 24 ans infectées chaque semaine. Cette maladie est la première cause de décès des femmes âgées de 15 à 44 ans à l’échelle mondiale. En même temps les pays africains enregistrent un nombre de cas élevé de cancer du sein et du col de l’utérus chez les femmes. Des cancers tels que la leucémie et les tumeurs cérébrales malignes augmentent le risque de décès chez les mères. Ces deux types de cancer ainsi que le VIH sont une cause majeure de décès chez les enfants de moins de 5 ans.


Note d’appel pour agir

1 - Nous les Premières Dames d’Afrique et du japon nous engageons à promouvoir l’accélération de la réduction du nombre de décès évitables. Aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie.

2 - Nous les Premières Dames d’Afrique et du japon nous engageons à appuyer les efforts des gouvernements pour promouvoir la santé reproductive et des droits de toutes les femmes afin d’atteindre la meilleure qualité de vie.

3- Nous les Premières Dames d’Afrique et du japon nous engageons à promouvoir l’accès aux soins et au traitement contre le VIH pour les femmes enceintes et les enfants du continent afin d’éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants et garder les mères en vie. Nous avons les moyens d’éliminer la transmission de la mère à l’enfant d’ici 2020.

4 - Nous les Premières Dames d’Afrique et du japon nous engageons à lutter contre les barrières structurelles et culturelles qui continuent à rendre les femmes et les enfants vulnérables aux maladies. Nous nous engageons à continuer de défendre l’égalité de genre et les droits de toutes les femmes et les jeunes filles.

5 - Nous les Premières Dames d’Afrique et du japon nous appelons les partenaires à investir plus dans la prévention et le traitement du cancer sur tout le continent

6 - En conclusion Nous les Premières Dames d’Afrique appelons les gouvernements africains à continuer à investir dans le secteur de la santé en vue de la réalisation de la déclaration d’Abuja 2001 , par laquelle les gouvernements africains s’étaient engagés à octroyer 15% de leur budget annuel dans le secteur de la santé, ces investissement n’aideront pas seulement à lutter contre les maladies comme le VIH et le cancer, mais serviront également à renforcer les systèmes de santé qui sauveront des vies et permettront une croissance économique forte.
Commentaires