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Gestion du pouvoir d’Etat : un échec, selon la coalition "Zeph 2015"
Publié le vendredi 26 aout 2016  |  Sidwaya
MBDHP
© aOuaga.com par A.O
MBDHP : un visiteur nommé Zéphirin Diabré
Vendredi 15 avril 2016. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, a rendu une visite de courtoisie aux responsables du Mouvement burkinabè des droits de l`homme et des peuples (MBDHP)




La coalition politique «Zeph 2015 pour un vrai changement» a animé, le jeudi 25 août 2016, au siège de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale.

Après plusieurs mois d’observation, le regroupement de partis politiques dénommé, «Coalition Zeph 2015 pour un vrai changement», ayant soutenu la candidature du président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, à la dernière présidentielle, a rompu le silence. Face à la presse, le 25 août 2016, la Coalition est montée au créneau pour dénoncer la gestion du pouvoir par le parti majoritaire, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). «Près de neuf mois après l’installation du nouvel ancien pouvoir, nos anciens camarades du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) sont en train d’échouer. Nous en sommes désolés car cela est présenté comme l’échec de tous les Burkinabè», a déclaré le président de la Coalition «Zéphirin Diabré». Les origines de cet échec, selon, lui remontent à la date de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle. «Au lieu de mettre leur victoire à l’actif de l’ensemble des insurgés et des forces ayant animé le CFOP, les leaders du MPP ont plutôt eu une attitude empreinte d’arrogance et de sectarisme, faisant du pouvoir une sorte de festin réservé à eux et à leurs alliés de circonstance», a déploré le président Diabré. Les animateurs de la conférence ont fustigé «la mauvaise» conception du parti du soleil levant, du pouvoir d’Etat. «Il conçoit le pouvoir non pas comme un instrument pour impulser le développement du pays, mais comme une récompense. La grande frustration née dans ses rangs après la formation du gouvernement et qui perdure à ce jour, montre à souhait que les nombreux cadres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui l’ont rejoint (le MPP) ne l’ont pas fait par conviction politique», a souligné «Zeph». Et le président de la Convergence de l’espoir, membre de la coalition, Jean Hubert Bazié, d’ironiser en ces termes, citant le charismatique capitaine Thomas Sankara : «Vous pouvez dormir sur la même natte sans pour autant faire les mêmes rêves». A en croire la coalition, certaines pratiques fortement décriées sous le régime déchu de l’ancien président Blaise Compaoré, telles que la «politisation de l’administration publique», «la corruption » et « l’achat des consciences» sont de retour et doublées d’un clanisme au point qu’on a dû recourir à la création de postes de secrétaires généraux adjoints malgré le contexte économique difficile pour récompenser des militants. Face à cette situation, la coalition «Zeph 2015», selon ses responsables, a décidé de poursuivre le combat pour le «vrai changement», tant espéré par les Burkinabè. Pour ce faire, ont-ils affirmé, leur regroupement entend s’élargir à de nouveaux partis politiques et organisations de la société civile. Très soucieux de la préservation des acquis de l’insurrection populaire d’octobre 2014, Zéphirin Diabré et ses camarades envisagent l’organisation d’une «Conférence nationale des insurgés» les 29 et 30 octobre 2016. Quelle est la proposition de la coalition pour sortir le Burkina Faso de sa situation économique difficile ? A cette préoccupation des journalistes, le président de l’UPC s’est voulu on ne peut plus clair : «Nous avons déjà proposé des solutions dans notre projet de société, en tenant compte du contexte de notre pays ; sinon aucun miracle n’est possible !». Les conférenciers ont tenu à saluer au passage les efforts fournis par les journalistes, particulièrement ceux des medias publics pour réserver un traitement équilibré à l’information malgré certaines immixtions.

Beyon Romain NEBIE
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