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Hippodrome de Nonsin : l’espace transformé en garage et en parking
Publié le mercredi 24 aout 2016  |  L`Observateur Paalga




La ville de Ouagadougou dispose d’espaces affectés à des activités spécifiques qui, malheureusement, sont détournés de leur destination première sans autorisation préalable de la municipalité qui en a la charge. Est dans cette situation l’hippodrome de Nonsin, dévolu avant tout au sport hippique. Provisoirement occupé en 2003 par les commerçants du grand marché Rood-Woko alors en réfection, cet espace aujourd’hui, précisément son côté sud, sert de garage et de parking à des camions en transit. Ainsi y trouve-t-on stationnés à longueur de journée des véhicules de transport de carburant ou de gaz butane avec les risques d’incendie que cela comporte.

Des auto-écoles y ont également pris leurs quartiers pour l’instruction de leurs candidats au permis de conduire. La nuit, l’hippodrome qui n’est pas éclairé accueille des individus aux intentions lugubres, et des agressions sont parfois signalées. Au regard de tout cela, les habitants des environs commencent à donner de la voix et des jeunes ont même pris l’initiative de fixer sur les lieux des plaques interdisant tout stationnement. Malgré cela des chauffeurs continuent de garer leur bolide sans s’inquiéter. A cette allure, il ne serait pas étonnant d’y assister un jour à un affrontement ouvert entre des camps qui s’épient dans l’ombre. La grogne pourrait alors vite fait de monter. L’autorité se doit de prendre ses responsabilités, surtout que présentement pour un oui ou pour un non les populations ont tendance à se rendre elles-mêmes justice.





SOS !!!



Marché de Paspanga

Une poubelle incommode la vie des riverains



Les ordures de toute nature, si elles ne sont pas bien gérées peuvent être sources de nuisances diverses pour les populations environnantes. La commune se fait le devoir de mettre à certains endroits stratégiques de la ville des bacs appropriés, mais ceux-ci du fait du mauvais usage qu’on en fait créent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent. Parce que vidés de façon irrégulière, leurs contenus finissent par déborder et c’est tout autour que des individus viennent déposer les détritus, ce qui n’est pas sans inconvénients. Avec les pluies, les déchets finissent par pourrir, et dégagent des odeurs pestilentielles difficiles à supporter. Le constat est fait au niveau du marché de Paspanga où les rebuts amoncelés depuis belle lurette empestent le quotidien des riverains qui ne savent plus à quel maire se vouer. On note même la prolifération de reptiles dans les voisinages, ce qui met en danger des vies. Il est plus qu’urgent de nettoyer les lieux pour n’avoir pas à vivre des situations regrettables à la longue. Les locataires dudit marché doivent pour leur part se préoccuper de la salubrité de leur cadre de travail, ce qui aura sans doute l’avantage de le rendre plus sain et fréquentable par le plus grand nombre. Dans le même sens, les ordures des caniveaux, issues des opérations de curage à travers la ville, doivent également être enlevées pour ne pas rendre vain le travail abattu. En effet, par endroits, elles peinent à être ramassées, ce qui indispose et enlaidit l’espace urbain.

Vu !!!

«Canal du Moogh Naaba»

Des blocs de béton ont cédé

Les principaux canaux qui traversent la capitale ont été construits pour le drainage des eaux de pluie. Leur utilité ne souffre donc pas de débat. C’est même pour cette raison qu’on gagnerait à en prendre bien soin. Ce n’est toujours pas le cas, et c’est avec un pincement au cœur qu’on constate parfois ce que sont devenus les différents détroits à Ouaga, financés à coup de millions de nos francs. Bouchés pour la plupart par toutes sortes d’immondices par l’action des citadins, nous ne nous lassons pas d’appeler à leur curage. Nous n’avons pas fini de déplorer cet état de fait que du côté du Théâtre populaire on nous signale une détérioration du «Canal du Moogh Naaba». Immanquablement avec les fortes précipitations de la présente saison pluvieuse, si rien n’est fait pour colmater les brèches, l’infrastructure pourrait subir des dommages plus importants, qui nécessiteront un investissement plus conséquent. Avis donc aux services compétents du ministère de tutelle pour arranger ce qui doit l’être et éviter un préjudice progressif du fameux Canal.
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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