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Zone cotonnière de Koudougou : La SOFITEX encourage les producteurs de Léo et Sapouy
Publié le mercredi 24 aout 2016  |  Sidwaya
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina Faso: la Sofitex décroche un prêt de 100 millions d’euros




La Société burkinabé des fibres textiles (SOFITEX) a visité, des producteurs de coton du Centre-Ouest, le lundi 22 août 2016. A l’issue de la tournée, la délégation s’est dite satisfaite du travail abattu par les cotonculteurs de cette région.

La Société burkinabé des fibres textiles (SOFITEX) veut s’assurer qu’elle aura du coton en quantité et en qualité pour le démarrage de ses activités d’égrenage en octobre. Pour ce faire, elle a rendu visite, le lundi 22 août 2016, à des cotonculteurs des provinces de la Sissili et du Ziro dans le Centre-Ouest. Une tournée satisfaisante à en croire le directeur général de la SOFITEX, Wilfried Yaméogo. «Nous sommes ravis de la densité et de la physionomie des semis de coton», a-t-il laissé entendre à l’issue de la visite. Et le premier responsable de la SOFITEX d’ajouter : «On peut présager d’une production massive de coton graine si les producteurs continuent de travailler dur jusqu’à la fin». A ses dires, sa structure attend une production cotonnière nationale de 600 mille tonnes à la fin des récoltes. Un pari que les cotonculteurs de cette zone ont promis contribuer à gagner. En outre, M. Yaméogo s’est réjoui du fait que le mot d’ordre de produire uniquement du coton conventionnel ait été respecté par tous les producteurs. «Nous avons constaté sur les déclarations des cotonculteurs que le 100% conventionnel a été respecté en dépit de la pénibilité du travail», a-t-il apprécié. Toutefois, il les a exhortés à faire les derniers traitements des semis avec les pesticides en vue d’éliminer les parasites persistants et du même coup, améliorer leurs rendements. Des recommandations que Souleymane Nignan du village de Sanga, (à une quinzaine de kilomètres de Léo) dit avoir prises en compte. Ce dernier dispose d’une superficie de 11 hectares (ha) de coton conventionnel qu’il cultive à l’aide d’un tracteur. Avec plus de cinq traitements de pesticides déjà effectués, son champ reste attaqué par les parasites. Ses hôtes l’ont donc invité à se procurer d’un atomiseur pour reprendre les traitements. Dans deux semaines, s’il y a une poche de sécheresse, il espère que les capsules vont s’éclater pour lui donner ses premiers cotons graines. Au terme de la saison, il a prévu de récolter 6 tonnes/5ha soit environ 12 tonnes au total. Après Souleymane Nignan, la délégation de Wilfried Yaméogo s’est rendue dans l’exploitation de Mahamadi Nébié dans le village de Yelbouga à une douzaine de kilomètres de Léo. Il s’est distingué par la qualité de son travail. En effet, les professionnels de la SOFITEX l’ont félicité pour l’entretien de son champ qui ne grouille pas de parasites. Du reste, ils ont souhaité que le «producteur modèle» charge bien les camions de la SOFITEX qui viendront chercher le coton une fois la récolte terminée. Puis, le cap a été mis sur l’exploitation de Kadré Sawadogo dans le village de Lon, à une dizaine de kilomètres de Sapouy. Dans cette localité, il existe trois Groupements de producteurs de coton (GPC), à savoir ‘’Faso travail’’, ‘’Rélwendé’’ et ‘’Songr la Panga’’ qui dispose chacune d’au moins une cinquantaine de membres. Ces derniers ont saisi l’occasion pour demander à la SOFITEX de les doter de tracteurs pour leurs activités champêtres.


Le renouvellement des instances de l’UNPCB en vue


Venu encourager ses membres, le président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), Karim Traoré, a rassuré les cotonculteurs quant à l’accompagnement et à la présence continue de sa structure à leurs côtés. Car, a-t-il soutenu, la crise qu’a traversée l’Union est «belle et bien terminée». D’ailleurs, M. Traoré a annoncé le renouvellement prochain de toutes les instances dirigeantes des producteurs de coton tant au niveau des GPC que de l’Union elle-même. En effet, a-t-il expliqué, le gouvernement a mis en place un comité regroupant plusieurs départements ministériels, à savoir ceux de l’Agriculture, du Commerce, de l’Administration territoriale ainsi que les Sociétés cotonnières et le Secrétariat permanent de suivi de la filière coton libéralisée. A l’entendre, ce comité, après plusieurs rencontres, a réussi à mettre en conformité les textes de l’UNPCB avec l’acte uniforme de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). «Les textes sont déjà prêts et dans les jours à venir le comité va lancer le renouvellement de toutes les instances de la structure», a-t-il fait comprendre. Pour sa part, il a avoué vouloir rebeloter car, a-t-il justifié, il n’est pas frappé d’illégitimité par les textes.


Nadège YAMEOGO
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