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Genre : Des parlementaires se forment pour lutter contre les inégalités
Publié le mercredi 24 aout 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le caucus genre de l`Assemblée nationale organise un atelier de formation de ses membres sur l`analyse des politiques publiques du 23 au 25 août 2016 à Ouagadougou




Le Réseau Caucus genre de l’Assemblée nationale organise, du 23 au 25 août 2016 à Ouagadougou, un atelier de formation à l’intention de ses membres sur le thème «Genre et analyse genre des politiques publiques».

L’égalité entre les femmes et les hommes est une condition du développement humain équitable et durable d’un pays. Elle est, selon les spécialistes, indispensable à la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD). L’atteinte de ces ODD nécessite également une synergie d’actions des différents acteurs du développement. Conscient de cette situation, le Réseau des parlementaires caucus genre de l’Assemblée nationale veut jouer sa partition. C’est dans ce cadre qu’il organis,e du 23 au 25 août 2016 dans la capitale burkinabè, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, le «National democratic institute (NDI)» et l’Agence américaine pour le développement international (USAID), une formation de ses membres sur le thème «Genre et analyse genre des politiques publiques». Pour la coordonnatrice du caucus genre de l’Assemblée nationale, Worokya Rouamba, cet atelier vise à outiller les élus nationaux sur l’approche genre et sur les textes déjà existants. « C’est la toute première activité du réseau de la nouvelle législature et il n’est pas évident que nous maîtrisions tous les contours du sujet », a-t-elle avoué tout en rassurant qu’à l’issue de cette formation, les parlementaires seront aptes à légiférer sur les textes de loi en faveur du genre. Cette vision est aussi partagée par le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, convaincu qu’on ne peut pas ignorer le genre dans une société où les femmes sont majoritaires. Me Sankara a aussi indiqué que le concept ne suppose pas forcément une égalité mathématique entre l’homme et la femme, mais plutôt promouvoir l’égalité, l’équité entre les deux sexes. Et la directrice du NDI, Aminata Kassé, de préciser que la question du genre dépasse les simples questions de rapports entre hommes et femmes ou de pensée conflictuelles qui se résument en une lutte ou une opposition entre les sexes. « C’est une question de justice sociale qui invite tous les acteurs de conception, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques à s’assurer que les hommes et les femmes, les personnes vulnérables, ont les mêmes chances et les mêmes opportunités», a-t-elle renchéri. Madame Kassé a par ailleurs indiqué que le soutien de sa structure à l’initiative des parlementaires se justifie par le fait que le Burkina a décidé d’adopter l’approche budget-programme. Pour elle, cette démarche permet d’aller au plus profond des besoins des citoyens, de cibler les résultats et les actions qui peuvent permettre d’apporter d’importants changements. «C’est vraiment un moment important pour travailler avec le Caucus genre», a-t-elle déclaré.


Abdoulaye BALBONE
Véronique Lucie KERE
(Stagiaire)
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