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Laurent Bado: Tahirou Barry doit demander pardon
Publié le lundi 22 aout 2016  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
Dr Laurent BADO, fondateur du parti d’opposition, le PAREN (Parti pour la renaissance nationale)




Le fondateur du Parti pour la renaissance nationale (Paren), Laurent Bado, a animé une conférence de presse le 21 aout dernier après la «fuite» d’un document «interne» de son parti sur les réseaux sociaux. Il voulait ainsi donner des explications sur ce mémorandum très critique sur la gestion du Parent par Tahirou Barry, président du parti et ministre en charge de la Culture qu’il accuse d’avoir tout fait pour « écarter des instances dirigeantes tous les précédents cadres dont beaucoup ont été amenés à démissionner du parti».


Pour Laurent Bado, Tahirou Barry «veut chasser tout le monde, même moi». Pour autant, le Pr Bado assure qu’il ne demandera pas son départ du Paren, ni du gouvernement, mais ne veut plus voir même en peinture un certain Carlos, qui serait chargé de la basse œuvre de destruction du parti. « Le PAREN ne va pas se faire sans Barry, ça c’est clair. Mais, pas avec Carlos, parce qu’il a commis de graves fautes. (…) Où c’est Carlos ou c’est moi », martèle Laurent Bado.

Pour ce qui concerne Tahirou Barry, M. Bado lui demande de demander pardon : «Je demande à mon fils Barry (Tahirou), d’ouvrir l’œil et le bon, de ne pas se tromper. Je suis prêt à pardonner toutes les fautes qu’il a commises parce que, je suis un homme de pardon mais les gens ne me connaissent pas, ils me connaissent mal». Voici la déclaration liminaire lue devant la presse.

«Mesdames et Messieurs les journalistes,

J’ai demandé à vous rencontrer pour vous donner l’information la plus vraie, la plus juste, la plus pure sur l’étalage médiatique de mon ¨ Mémorandum sur la gestion du PAREN par Barry Tahirou¨. Au nom du PAREN que j’ai créé en 1999, je vous exprime ma sincère et profonde reconnaissance.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

La meilleure façon de mettre la vérité en pleine lumière, c’est de m’en tenir aux faits comme on procède en droit. Et les faits sont les suivants : depuis que Barry a été désigné le 27 juin 2010 comme président du PAREN, il s’est ingénié à écarter des instances dirigeantes tous les précédents cadres dirigeants, dont beaucoup ont été amené à offrir leur démission du parti. La suite a démontré qu’il entendait asseoir un PAREN à lui sur les cendres du PAREN que j’ai créé !

En dépit de mes observations, Barry s’est cru intelligent en chargeant un certain Carlos de la basse œuvre de destruction du PAREN. Ce dernier est même allé jusqu’à délirer que, je cite, « le PAREN de Bado Laurent est mort, vive le PAREN de Barry ». Et qu’elle a été la réaction de Barry qui a toujours protesté de son estime, de son respect envers moi ? Eh bien, il s’est contenté de retirer la radio des mains de Carlos, m’a t’il dit avec un air innocent !

Je n’irai pas plus loin sur les entreprises, les techniques, les actes de démolition du PAREN pour l’institution d’un autre PAREN commis à son ambition politicienne. J’ai fini par entendre de mes deux oreilles les militants réclamant que je mette fin à l’aventure de Barry. De fait, et conformément à des règles non écrites depuis que je passais le témoin, en cas de crise grave survenue au parti, le fondateur devait assurer une transition pour ramener la cohésion. Barry s’est rangé à cette ultime solution.

Devant assurer la transition jusqu’au prochain congrès ordinaire (qui devait se tenir en juin 2015 !), j’ai pensé me retourner vers les anciens membres des bureaux politiques passés pour recueillir leur conseil et avis. J’ai alors cru utile de leur faire prendre la mesure, le sérieux, la profondeur de la crise en leur remettant les lettres des militants désabusés de la gestion ainsi qu’un mémorandum sur cette gestion élaboré par moi. Et c’est l’un des nôtre qui a trahi en balançant mon mémorandum sur internet alors que moi et le chef de la région du Centre avions souligné le caractère secret, ultra confidentiel de ces documents parce qu’il nous faut résoudre la crise et dans la plus stricte discrétion. Tels sont les faits. Il reste à faire face. »
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