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Réformes fiscales au Burkina: Environ huit milliards FCFA de recettes attendus par an, selon le premier responsable des impôts
Publié le vendredi 12 aout 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Nouvelles taxes : l`explication de texte du directeur des impôts
Jeudi 11 août 2016. Ouagadougou. Le directeur général des impôts, Adama Badolo, a animé une conférence de presse sur les nouvelles taxes votées dans le mois de juillet par l`Assemblée nationale




Le Burkina espère recouvrer environ huit milliards francs CFA de recettes par an, à la suite des réformes fiscales opérées fin juillet par la Représentation nationale au compte de la deuxième loi de finance rectificative 2016, selon le premier responsable des impôts Adama Badolo, face à la presse jeudi à Ouagadougou.

Les réformes fiscales issues de la deuxième loi de finances rectificatives qui ont porté sur les taxes portant sur les jeux de hasard, l’importation des véhicules de tourisme dont la puissance est égale à 13 chevaux, la bière et le foncier notamment sur les propriétés bâties et non bâties qui constitue la principale innovation permettront à l’Etat de recouvrer "autour de huit milliards FCFA par an", a précisé M. Badolo, indiquant que ces lois entrent en vigueur "dès le 1er septembre".

Spécifiquement pour la taxe foncières, le gouvernement va "demander aux citoyens contribuables de venir dans les services des impôts souscrire des déclarations et indiquer les propriétés bâties et non bâties qu’ils possèdent afin qu’on détermine l’impôt dû en fonction de leurs déclarations", a signifié M. Badolo, ajoutant que dès le 1er septembre les fiches physiques de déclarations seront disponibles et sur leur site web pour la version électronique.

Cette taxe foncière profite aux collectivités territoriales à hauteur de 90% du budget total dont "75% du budget pour les communes et 15% à les régions" contre "10% au compte du cadastre", a-t-il fait remarquer.

En ce qui concerne la taxe sur la boisson, le taux applicable à la bière passe de "25% à 30%, a dit M. Badolo qui a rassuré que ce taux "est conformes aux directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Par la taxe sur la bière, le gouvernement burkinabè espère recouvrer environ trois milliards FCFA l’année.

"Vous le savez bien, les besoins sont immenses et les attentes de nos vaillantes populations des campagnes et des villes sont nombreuses. Les demandes sociales : augmentations de salaires des fonctionnaires, gratuités des soins médicaux, l’éducation pour tous, faire face aux inondations, les bourses des étudiants, les œuvres sociales dans nos universités et grandes écoles, les subventions pour les intrants agricoles", a justifié le DG des impôts Adama Badolo, pour qui son institution "demeurent la principale source de financement de l’action publique".


BBO
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