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Reprise partielle des municipales, organisation du référendum… La CENI prend les devants
Publié le vendredi 12 aout 2016  |  Sidwaya
La
© Ministère par D.R
La CENI déballe ses priorités au Ministre d’Etat, Simon Compaoré
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a échangé le mercredi 10 août 2016 à Ouagadougou avec le bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), conduit par son président, Newton Ahmed Barry




Le ministre d’Etat en charge de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a rencontré, le mercredi 10 août 2016 à Ouagadougou, la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les priorités de l’institution, dont la reprise partielle des municipales et la probable tenue du référendum constitutionnel, ont meublé les échanges.

A peine installée, la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigée par le journaliste, Newton Ahmed Barry, est déjà à pied d’œuvre pour relever les défis qui s’imposent à elle. En l’occurrence, la reprise partielle des municipales dans les zones de tension, l’organisation du probable référendum constitutionnel, la relecture du Code électoral, et l’effectivité du vote des Burkinabè de l’étranger en 2020. Ainsi, l’instance dirigeante de l’institution électorale est allée, le mercredi 10 août 2016 à Ouagadougou, au contact du ministre d’Etat en charge de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, pour avoir un agenda. Le président Barry dit être en quête de « dates » auprès du gouvernement, qui est habilité à fixer les échéances. Face à cette préoccupation, le ministre Compaoré s’est montré très prudent. « Il est trop tôt pour nous d’avancer quoique ce soit sur certaines questions », a-t-il d’emblée répondu. « Pour les municipales, le vote n’a pas pu se tenir dans trois communes, Béguédo, Bouroum-Bouroum et Zogoré. On enregistre aussi des difficultés dans une dizaine de communes, où les conseils municipaux n’ont pas encore été mis en place à cause des rixes entre les populations. Nous allons être obligés de dresser un rapport à soumettre au Conseil des ministres, qui délibèrera. Les communes concernées devront être gérées par des délégations spéciales jusqu’à la tenue d’élections, le gouvernement avisera », a indiqué Simon Compaoré. A l’entendre, son département prendra langue avec la CENI, pour discuter de la période propice à la tenue des municipales partielles, une fois que le Conseil des ministres tablera sur la question. Le ministre en charge de l’administration territoriale a également fait preuve de réserve, au sujet de l’organisation du référendum constitutionnel. « Une commission constitutionnelle a été mise en place pour produire une mouture dans un délai de deux mois. On ne saurait alors dire à quelle date se tiendra le référendum. Ce qui est certain, c’est qu’il y aura un référendum », a avancé Simon Compaoré.

Dans l’attente d’un agenda précis

Pour ce qui est de la relecture du Code électoral, qui devra tenir compte du vote des Burkinabè de l’étranger, le ministre de tutelle dit travailler par anticipation. « Nous avons un groupe de réflexions pour réunir des informations sur le sujet, en tenant compte des observations faites par les différents acteurs. Des aspects liés au vote des Burkinabè de l’étranger méritent d’être éclaircis, avant d’être mentionnés dans le nouveau Code électoral », a-t-il relevé. Simon Compaoré s’est par ailleurs attardé sur le vote des Burkinabè de l’étranger. « Il est bon de tenir une rencontre entre mon département, la CENI, le ministère des Affaires étrangères et celui des Finances pour voir ce qu’il y a lieu de faire. Il importe d’aller vite sur cette question, pour ne pas être pris par le temps. Nous sommes disposés à prendre part à toute rencontre sur la question », a-t-il commenté. Le ministre en charge de l’administration territoriale a aussi souligné la nécessité de former les nouveaux membres de la CENI, à la suite du président de l’institution. «Les formations sont nécessaires pour les nouveaux membres de la CENI, et nous sommes disponibles à apporter notre contribution en la matière. Au regard de l’image positive, dont jouit la CENI de nos jours, les bailleurs de fonds n’hésiteront pas à accompagner l’institution dans ce domaine », a soutenu Simon Compaoré. En réaction aux réponses apportées, çà et là, par le ministre, le président de la CENI s’est dit satisfait. « C’est une rencontre fructueuse, qui nous a permis d’avoir des réponses et des perspectives », a-t-il notifié à Simon Compaoré, qu’il a du reste remercié pour l’accompagnement dans la mise en place de la nouvelle CENI.

Kader Patrick KARANTAO
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