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Burkina, "l’un des pays les moins endettés", selon le Premier ministre Paul Kaba Thiéba
Publié le vendredi 5 aout 2016  |  Alerte Info
Gouvernement
© aOuaga.com par A.O
Gouvernement : le Premier ministre Paul Kaba Thièba face aux journalistes lors du 9e point de presse
Jeudi 4 août 2016. Ouagadougou. Primature. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba était face aux journalistes à l`occasion du 9e point de presse du gouvernement




Le Burkina Faso fait partie des "pays les moins endettés", a confié jeudi le chef du gouvernement burkinabè Paul Kaba Thiéba au cours d’un point de presse à Ouagadougou.

Pour le Premier ministre Thiéba le Burkina dont lui et son gouvernement ont en charge, fait partie "des pays les moins endettés" souhaitant travailler à poser "les bases d’un développement durable".

M. Thiéba qui se réjouit de cet état de fait, note par ailleurs que "la conjoncture nationale nécessite des mesures fortes" invitant les Burkinabè à accepter le "sacrifice" en payant les taxes car il ne faut pas que le pays attends toujours des financements extérieurs.

Le Burkina a "l’énergie (158 F CFA/KWT), l’eau (1.000 F CFA/m3) et la liaison téléphonique les plus chères de la sous-région", a-t-il laissé entendre confiant que cela empêche les investisseurs à investir dans le pays car il y a plus de dépense à faire, voulant remédier à cette situation.

"Nous allons chercher des financements mais pas pour payer des salaires" et endetté le pays, a précisé le chef du gouvernement Paul Thiéba voulant "investir" dans des infrastructures, notamment, "pour les générations futures".

"Le Burkina est caractérisé par une dynamique sociale peu évolutive et marquée par des inégalités persistantes. Cette situation est la résultante de plusieurs insuffisances à relever au niveau de l’appareil productif et des secteurs de soutien à la production", a dit M. Thiéba.

C’est à la suite de ce constat que le Plan national de Développement économique et social (PNDES) 2016-2020 a été adopté après que les plans adoptés de 1960 à 1990 et celui de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable des cinq dernières années "ont montré leur limites au regard de la situation socio-économique peu reluisante du pays".

Selon le Premier ministre le PNDES a pour objectif de "transformer structurellement, l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social".

"En terme d’impacts, le PNDES permettra d’accélérer la croissance économique de 6,2% en moyenne sur la dernière décennie à au moins 8% par an sur cinq ans à venir, augmenter le nombre moyen d’emplois productifs créés par an de 22.700 en 2015 à 50.000 par an sur la période 2016-2020 et de réduire l’indice de la pauvreté de 40% en 2014 à moins de 35% en 2020", a rassuré M. Thiéba.


DZO
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