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Paul Kaba Thiéba: «Il ne faut pas que les Burkinabè aient peur du changement»
Publié le vendredi 5 aout 2016  |  FasoZine
Gouvernement
© aOuaga.com par A.O
Gouvernement : le Premier ministre Paul Kaba Thièba face aux journalistes lors du 9e point de presse
Jeudi 4 août 2016. Ouagadougou. Primature. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba était face aux journalistes à l`occasion du 9e point de presse du gouvernement




Le gouvernement du Burkina Faso a sacrifié à son traditionnel point de presse ce jeudi 4 août 2016. 9è du genre sous l’ère Paul Kaba Thiéba, ce point de presse avait pour objet d’informer les hommes des médias sur le contenu du Plan national pour le développement économique et social (PNDES), la loi de facilitation de la passation des marchés publics et sur divers sujets relatifs à l’actualité nationale.

D’entrée, le chef du gouvernement a présenté ses félicitations à tous les Burkinabè, qu’ils soient sur le sol national ou à l’étranger. Pour le Premier ministre, «ce 56è anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso revêt une importance particulière car il intervient à la suite d’une période mouvementée de l’histoire du pays des Hommes intègres marquée notamment par l’insurrection populaire d’octobre 2014, la résistance du peuple burkinabè à la tentative du coup d’Etat de septembre 2015 et les élections présidentielles, législatives et municipales ».

La morosité économique que connait le Burkina Faso actuellement nécessite, selon le chef du gouvernement, « un changement radical des anciennes pratiques ». La réduction du train de vie de l’Etat, un nouveau plan de développement économique et social, sont entre autres mesures qui devraient selon Paul Kaba Thiéba, «amoindrir la souffrance des Burkinabè les mois à venir».

Selon le chef du gouvernement, le PNDES, le document de programmation budgétaire et économique pluri-annuelle 2017-2019 qui sert de cadrage macro-économique pour l’élaboration du budget, la deuxième loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2016, la loi de l’allègement des procédures de passation des marchés, sont « autant de textes qui ont pour objectif, d’impulser une nouvelle dynamique à l’économie nationale conformément au programme du gouvernement ».

Un nouveau plan de développement, qui vient remplacer ceux des années 60 et 90 qui, selon Paul Kaba Thiéba, ont montré leurs limites au regard de la situation socio-économique peu reluisante du Burkina. M. Thiéba prend pour témoin l’indice de développement humain publié par le Programme des Nations-Unies pour le Développement qui classe le Burkina 183è/188 à l’échelle mondiale en 2014.

«C’est donc sur la base de ce diagnostic que les nouvelles orientations du PNDES sont fondées», fait remarquer Paul Kaba Thiéba. «Prenant appui sur le programme présidentiel, le PNDES se fixe comme objectif global, de transformer structurellement l’économie burkinabè pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social », rassure le chef de gouvernement. Une transformation structurelle qui devrait passer par la réforme des institutions et la modernisation de l’administration ; le développement du capital humain et la dynamisation des secteurs porteurs en vue de créer des emplois décents.

Pour ce faire donc, le Premier ministre estime que « les Burkinabè ne devraient pas avoir peur du changement qui nécessite des sacrifices ». Pour lui, les Burkinabè doivent apprendre à payer leurs impôts car, estime –t-il cela est synonyme de civisme et de patriotisme.

D’un coût global de plus de 15 milliards de FCFA, soit un coût annuel de 3,7 milliards de FCFA par an, le PNDES permettra d’accélérer la croissance économique de 6,2% en moyenne sur la décennie à au moins 8% par an sur les cinq années à venir. Il permettra aussi d’augmenter le nombre moyen d’emplois productifs créés par an de 22.700 en 2015 à plus de 50.000 par an sur la période 2016-2020. Il permettra enfin, de réduire selon le PM, l’incidence de la pauvreté de 40% en 2014 à moins de 35% en 2020.

Abel Azonhandé


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