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© aOuaga.com par A.O
Le ministère de la Santé a lancé la 5e édition de la Semaine nationale de la planification familiale le 9 mai 2016 à Zagtouli dans l’arrondissement n°7 de Ouagadougou. Photo : Smaïla Ouédraogo, ministre de la Santé |
Le ministère de la Santé a clos la 22e session de formation en chirurgie essentielle au profit de professionnels de la santé, le mardi 2 août 2016, à Ouagadougou.
Après cinq mois de formation, 22 médecins en chirurgie essentielle ont reçu leur attestation, le mardi 2 août 2016, à Ouagadougou. Issus des 13 régions du pays, les stagiaires ont, au préalable suivi la phase pratique de la formation d’un mois, à Bobo-Dioulasso, avant d’être répartis dans les Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Kaya, Ouahigouya, Fada, Koudougou…Le représentant des chirurgiens, Dr Anselme Ouédraogo a indiqué que la formation s’est bien déroulée à tous les niveaux, malgré quelques difficultés liées à la logistique. Il a ajouté qu’ils sont au «four et au moulin», car en plus d’être diplômés en chirurgie essentielle, ils sont aussi des médecins de la santé publique. Et cette formation reste un atout dans l’exercice de leur fonction. Car, leurs priorités majeures sont la satisfaction de besoins sanitaires des patients. C’est pourquoi, pour le directeur des établissements de santé, Pierre Yaméogo, la chirurgie essentielle demeure l’axe principal pour l’atteinte des objectifs du développement sanitaire. Malgré les difficultés rencontrées sur le terrain, l’équipe est restée efficace pour relever ces défis. Ainsi, il a exhorté les stagiaires à faire preuve d’optimisme et d’engagement dans l’exercice de leurs fonctions respectives. Selon lui, compte tenu de la croissance démographique au Burkina Faso, il y a lieu de former davantage de spécialistes en chirurgie essentielle. A cet effet, avec le soutien de l’OMS et du gouvernement, un programme est prévu pour que cette formation de médecins en chirurgie essentielle soit initiale. La seule femme de cette session, Dr Salimata Zongo, pense que cette formation ajoute un plus à ses acquis, en ce sens qu’elle est innovatrice. A l’issue du stage, c’est une opportunité, a-t-elle précisé, de «prendre le bistouri» pour être acteurs et non spectateurs.
De la 1ère session en 1992 à la 21e session en 2015, 346 médecins ont été formés. Ce qui a permis de rendre fonctionnelles 48 antennes chirurgicales.
Souhaibata BARRY
Lucy KERE
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