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Pires formes de travail des enfants
Publié le mercredi 3 aout 2016  |  Sidwaya
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Clément Pengdwendé Sawadogo, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale




Le comité national de coordination du plan d’actions de lutte contre les pires formes de travail des enfants, a tenu sa deuxième session ordinaire de l’année 2016, le 2 août à Ouagadougou.

L’heure du bilan a sonné pour le comité national de coordination du plan d’actions de lutte contre les pires formes de travail des enfants au Burkina Faso. Le 2 août 2016, les différents acteurs de cette lutte se sont réunis à Ouagadougou, dans le cadre de la 2e session ordinaire annuelle dudit comité. L’objectif de cette rencontre a été d’analyser, d’une part, le rapport du deuxième trimestre de mise en œuvre du plan d’actions et d’autre part, le bilan d’exécution des missions du programme depuis sa mise en place en 2011. A l’heure du bilan, le rapport définitif enregistre, entre autres, la prise en charge de 12 385 enfants victimes de pires formes de travail. Le soutien du comité aux enfants en difficulté s’est manifesté également à travers la mise en place de 1 240 cantines scolaires, l’octroi de 42 275 bourses scolaires et 35 431 kits scolaires à des élèves issus de familles vulnérables afin d’encourager l’excellence. En outre, l’organisme a monté 2 244 microprojets d’activités génératrices de revenus au profit des ménages pauvres et octroyé des microcrédits à 653 453 ménages pour la réalisation d’activités économiques. De l’avis du ministre chargé du travail, Clément Pengdwendé Sawadogo, ces actions ont contribué à réduire l’incidence des pires formes de travail des enfants au Burkina Faso. « Le dynamisme des différents acteurs a permis de sauver beaucoup d’enfants de situations avilissantes et dangereuses », a-t-il relevé. Fort de ce constat, il les a invités à renouveler leurs engagements dans ce combat et à dynamiser leurs actions afin d’édifier une société burkinabè débarrassée de graves atteintes aux droits de l’enfant. Au-delà des institutions engagées dans la lutte, Clément Sawadogo a interpellé toutes les composantes de la société à se lever contre l’exploitation des enfants. « Dans notre pays, le taux de fécondité est en moyenne de 6 enfants par femme. C’est comme si on fait des victimes tous les jours, si les conditions ne sont pas réunies pour l’épanouissement et la promotion des droits de ces enfants », a-t-il souligné. A l’issue du processus d’évaluation de la mise en œuvre du plan d’actions de la coordination nationale de lutte contre le travail des enfants, le comité envisagera la mise en place d’un deuxième programme pour les trois prochaines années.


Fabé Mamadou OUATTARA
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