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La CEDEAO prise en otage par des apprentis sorciers (suite) Capitaine Compaoré, la descente aux enfers
Publié le samedi 29 septembre 2012   |  L'enqueteur


Blaise
© Présidence
Blaise COMPAORE
Président du Faso


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Capitaine Compaoré ou le baroud d’honneur avant l’oraison funèbre. Blaise Compaoré convoqué à Paris, démasqué et déchu de son statut de médiateur dans la crise malienne. La Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) et l’Union Africaine contournées au profit de l’ONU par la faute du capitaine vieillissant. La bonne nouvelle est que Ban Ki- Moon, le secrétaire général de l’Onu va nommer dans les heures qui viennent un envoyé spécial pour le Mali, qui sera chargé de parachever la stratégie et de superviser sa mise en œuvre pour la libération des territoires occupés.


Blaise Compaoré
« La nécessité de libérer nos otages ne doit pas passer par un renoncement à assurer l’intégrité du Mali » a dit François Hollande sur la crise malienne lors du sommet de l’ONU sur le sahel.
Descente aux enfers a-t-elle commencé pour le dictateur sanguinaire Burkinabé ?
En tout cas Compaoré n’est plus MEDIATEUR ni négociateur de rien dans la crise du Nord du Mali. Sa stratégie de retarder le plus longtemps possible l’échéance du déploiement de forces au Nord du Mali en jouant sournoisement, d’une part sur les clivages entre les différents camps de la classe politique malienne et sur la fierté et le patriotisme des maliens d’autre part, a été éventrée. L’agenda officiel de l’ONU qui exige de fait la détermination claire des positions des membres permanents du Conseil de Sécurité sur les questions internationales d’actualité brûlante a joué en faveur du Mali et contre la stratégie du Capitaine Compaoré, car la République française ne pouvait pas continuer à taire sa position, même pour des raisons diplomatiques légitimes et compréhensibles, sur ces enjeux-là.
Les autorités françaises se sont donc naturellement interrogées, à haute et ferme voix, sur les vraies raisons du blocage constaté au niveau de la CEDEAO en ce qui concerne la résolution de la grave crise à laquelle le Mali est confronté depuis plus de six mois. La réponse servie par le Capitaine Compaoré à travers les médias «Pour l’instant, le problème est à Bamako…………………. Bamako souhaite avoir des troupes de la CEDEAO mais ne souhaite pas les avoir dans le sud du pays, par exemple à Bamako, ce qui est impossible……………….le manque de leader actuellement du côté du Mali ».est difficilement recevable et dénote de sa suffisance et de son manque de considération, d’élégance et de respect vis-à-vis des autorités maliennes; mais elle renseigne aussi sur l’existence de pressions réelles que subirait le Président Dioncounda. Cette réponse montre surtout son désir de retarder l’échéance du déploiement de forces pour libérer les territoires occupés du Mali. Le Capitaine Compaoré a du coup, par son attitude et malgré lui, perdu toute crédibilité pour faire jouer un quelconque rôle à la CEDEAO dans la résolution de cette crise; mais chose plus grave, il a fait perdre en même temps sa crédibilité à la CEDEAO.
Compaoré un danger pour la stabilité
Il a quand-même reçu de la part de l’Elysée des gages pour la sauvegarde de sa respectabilité de façade vis-à-vis des africains, de ses pairs Chefs d’Etat au sein de la CEDEAO et du valeureux peuple burkinabé. C’est ainsi que l’autorisation de recevoir l’ex-Président Sarkozy lui fut donnée par l’Elysée afin qu’il pût se prévaloir d’une certaine indépendance et d’une réelle liberté aux yeux de ces derniers.
Vous n’êtes pas sans savoir que parmi les Présidents africains qui doivent leurs fauteuils à la France, le Capitaine Blaise Compaoré est le moins libre parce que le plus facile à destituer de manière légale, légitime et démocratique tellement il traine des dossiers compromettants et trop bruyants qui font l’unanimité au niveau, d’une part, des différents régimes français qui alternent à la tête de l’Etat depuis l’avènement du Président Mittérand jusqu’aujourd’hui avec le Président Hollande, au sein des populations africaines et au niveau de la plupart des Etats africains d’autre part, qui, s’ils n’ont pas à leur tête de nouveaux dirigeants qui ne sont en rien liés aux actions perverses du Capitaine Compaoré, sont dirigés par des dinosaures qui ont duré au pouvoir comme lui mais sont très éloignés de la «zone des opérations».
Le cas Sankara
Rien que pour ces raisons le Capitaine Compaoré est un danger pour la stabilité de l’Afrique de l’Ouest en particulier, mais de toute l’Afrique en général, parce que, pour sauver sa peau, il est «toujours prêt à servir» les intérêts de systèmes occidentaux mafieux au détriment de ceux de l’Afrique qu’il n’hésitera pas un seul instant d’hypothéquer. Il est prêt à faire tous les sales boulots.
Les nombreuses médiations du Capitaine Compaoré, si elles aboutissent à court terme, à la paix, conduisent toutes, indubitablement, au mieux à l’instabilité politico-sociale structurelle, ou au pire à la guerre civile dans les pays au chevet desquels il se propose d’accourir, parce qu’il ne rate aucune occasion pour distiller, à l’échelle africaine et à dose homéopathique, ses recettes de la «RECTIFICATION» sorties de ses laboratoires dès le lendemain de l’assassinat du grand et digne fils de l’Afrique le Président Thomas SANKARA.
Qui peut croire que ce Monsieur-là oserait rencontrer, même clandestinement, l’ancien Président SARKOZY, en France et à l’insu des autorités françaises actuelles ? PERSONNE !
Non c’est juste une opération de noyade du poisson pour ne pas prendre le risque d’«enterrer» maintenant le vieux Capitaine déchu.
En réalité, l’idée du déploiement des «forces» de la CEDEAO à Bamako sert juste à ménager la susceptibilité de cette institution, mais ces «forces» ne combattront pas et ne participeront même pas à la guerre qui se passera exclusivement au Nord, avec un Centre d’Opérations à Sévaré ou à Mopti pour sécuriser le Sud du Mali.
Leur rôle consistera plutôt à de l’intendance pour:
Définir avec les autorités civiles maliennes les nouveaux statuts politiques et administratifs des régions situées dans les zones libérées
Procéder, sous les directives des autorités civiles maliennes, à la préparation et à l’organisation administratives et sécuritaires d’élections libres, transparentes, irréprochables et incontestables sur toute l’étendue du territoire national restauré, avec la participation de candidats exempts de tout reproche sélectionnés par la cour suprême, après la réalisation des audits financiers de l’Etat du Mali pendant les vingt (20) dernières années (1992-2012). Autant d’actions qui seront supervisées par l’émissaire nommé de l’ONU pour le Mali.

Un autre Centre d’Opérations pour les assauts de libération des territoires occupés est déjà à l’étude et sera installé soit au Niger soit au Burkina du fait de la situation géographique intéressante de ces deux pays par rapport au théâtre des opérations.
C’est pour toutes ces raisons que l’axe des pays (Algérie-Mauritanie-Niger-Mali-Tchad) devant participer à la libération s’est déplacé vers le Nord pour des raisons stratégiques et sera composé de l’Algérie qui doit mobiliser ses troupes pour sécuriser ses frontières avec le Mali, du Niger et de la Mauritanie idem. Tandis que le Tchad qui n’a pas de frontières avec le Mali, mais qui a des troupes aguerries aux combats de guérillas dans le désert, composera l’essentiel des forces au sol avec les militaires maliens qui auront la lourde et noble charge de sécuriser les populations et positions des zones libérées ainsi que celles du Sud non occupé.
Toutes ces actions seront menées avec l’appui logistique et technique, l’assistance stratégique, matérielle et opérationnelle probables de l’Afrique du Sud, certains de l’Etat français et envisageable de l’Angleterre, sous le parapluie d’une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU demandée par l’Etat malien.

Aliou Badara Diarra

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