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Scolarisation des enfants en difficulté : Plus de 66 millions de F CFA collectés
Publié le lundi 1 aout 2016  |  Sidwaya
Enfants
© Autre presse par D.R
Enfants en classe




L’ONG Christian relief and development organisation(CREDO) a lancé, le samedi 30 juillet 2016, à Ouagadougou, l’opération 10 000 enfants parrainés à l’horizon 2020, à Ouagadougou.

Scolarisation 10 000 enfants démunis et vulnérables au Burkina Faso à l’horizon 2020, est l’ambition que s’est fixée L’ONG Christian relief and development organisation ( CREDO). C’est pourquoi, elle a lancé lors d’une soirée de gala, le samedi 30 juillet 2016 à Ouagadougou, l’opération 10 000 enfants parrainés à l’horizon 2020. Ainsi, elle a besoin de 120 000 F CFA par an pour le parrainage d’un enfant ou les parrains peuvent contribuer à hauteur de 10 000 F CFA par mois pour un enfant. Aussi, deux personnes ont la possibilité de co-parrainer le même enfant en cotisant 5000 F CFA par mois.
La contribution peut se faire par virement bancaire, en espèces et par transfert à travers les reseaux de téléphonies mobiles ( Airtel money ou mobicash). Au cours de la cérémonie de lancement, de nombreuses promesses ont été faites par les populations. Plus de 66 millions de F CFA de promesse ont été enregistrés. L’entreprise EBOMAF a, à elle seule, promis de prendre en charge 417 enfants pour un montant d’environ 50 millions de F CFA. La LONAB a décidé de scolariser 10 enfants.
A en croire le président du comité d’organisation, par ailleurs, secrétaire général de l’ONG CREDO, Josias Sanogo, malgré les efforts fournis par le « pays des Hommes intègres » depuis la ratification de la charte de l’éducation pour tous en 2007, 20 enfants sur 100 n’ont pas accès à l’éducation pour tous. « 20 enfants sur 100 n’iront pas apprendre les fondamentaux de la vie, c’est-à- dire savoir lire, écrire et calculer à la prochaine rentrée scolaire, si rien n’est fait pour eux.
Sans éducation, il n’y a d’espoir et sans espoir il n’y a pas d’avenir », a-t-il indiqué. Paraphrasant le Pr Joseph Ki-Zerbo, il a fait savoir : « L’éducation est le logiciel de l’ordinateur central qui programme l’avenir des sociétés ». Pour lui, c’est en éduquant les enfants, que les populations pourront construire un Burkina Faso prospère et digne. Josias Sanogo a invité les citoyens à « agir ensemble pour que plus jamais un enfant ne soit obligé de rester à la maison parce que sa famille n’aurait pas les ressources financières pour l’inscrire à l’école».

La solidarité de tous attendue

Depuis le premier enfant parrainé en 1992 à Koudougou, de son avis, des dizaines de milliers d’enfants ont bénéficié de parrainage et des milliers d’adultes alphabétisés. A ses dires des milliards de F CFA ont été investis pour transformer le rêve de ces enfants, a laissé entendre le président du comité d’organisation.
Il s’est réjoui que parmi, les enfants parrainés se trouvent des futurs hauts cadres de l’administration publique et privée burkinabè. Quant à la ministre en charge de l’économie, Rosine Coulibaly, l’initiative de CREDO, est un signe d’amour envers les enfants et son prochain. Et d’affirmer que l’éducation est la clé du développement. Sans une éducation de qualité, selon elle, aucun véritable développement ne saurait être envisagé.
Un enfant éduqué, c’est un citoyen apte à gagner sa vie dignement, foi de Rosine Coulibaly. « Un peuple éduqué est un peuple libre responsable, entrepreneur, conscient, qui a de l’audace », a-t-elle signifié. C’est pourquoi, elle a invité le peuple burkinabè, toute la diaspora, les entreprises « citoyennes » et les personnes de bonne volonté à participer à cet élan de solidarité.
Cette contribution permettra, a-t-elle estimé, à célébrer la victoire et la réussite des enfants sans distinction de religion, de sexe et d’ethnie. Pour le fondateur de CREDO, le pasteur Moise Napon, l’objectif sera atteint. « Le Burkina Faso est un pays pauvre. Nous devons mettre tout en œuvre pour former notre capital humain pour que celui-ci, soit créatif en vue d’apporter une plus-value au pays » , a-t-il souhaité.

Boudayinga J-M THIENON
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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