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Le gouvernement burkinabè envisage un dispositif de prise en charge des victimes de catastrophes
Publié le jeudi 28 juillet 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© Ministère par D.R
Le Ministre d`Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a échangé le mardi 19 juillet 2016 à Bobo-Dioulasso, avec les forces vives de la région des Hauts-Bassins




Le gouvernement du Burkina Faso veut mettre en place un Dispositif d’intervention médicale d’urgence (DIMU) et de prise en charge des victimes en cas de catastrophes, a-t-on appris jeudi, de source proche du ministère de la Santé.

Selon cette source, le ministre en charge de l’administration territoriale, Simon Compaoré, et son homologue de la Santé, Smaïla Ouédraogo, ont lancé mardi à Ouagadougou, les travaux de réflexion pour la mise œuvre dudit dispositif.

Il en ressort que "le dispositif est envisagé pour apporter une réponse médicale rapide en cas de situation où il y a un grand nombre de blessés", a expliqué Pr Nazinigouba Ouédraogo, expert en santé et membre du groupe de réflexion.

De façon pratique, il s’agira, a-t-il poursuivi, de mettre en place une organisation réunissant des techniciens de toutes les structures impliquées dans la gestion des situations de crise.

De l’avis de M. Ouédraogo, les rôles de chacun seront définis, de même que "le personnel, le dispositif matériel et l’équipement nécessaires seront également répertoriés d’astreinte pour être déployés sur le terrain, le cas échéant".

L’expert en santé a précisé que le dispositif sera enclenché à partir d’un ordre du coordonnateur général saisissant le coordonnateur technique qui va mobiliser le personnel d’astreinte et constituer les équipes d’interventions.

Afin de faciliter les interventions sur l’ensemble du territoire, il est prévu un pré-positionnement à Bobo-Dioulasso (2e ville) pour tenir compte de la partie ouest du pays.

Au Burkina Faso, la prise en charge des victimes des évènements malheureux a démontré ses insuffisances, liées notamment à l’absence d’une structure dédiée à ce type de situation.

Par exemple, lors de l’attaque terroriste du 15 janvier dernier à Ouagadougou, les différentes structures d’interventions ont dû se surpasser pour secourir les victimes du mieux qu’elles pouvaient.


ALK/od/APA
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