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Burkina : une quinzaine de haut-commissaires et de préfets relevés de leur fonction
Publié le mercredi 27 juillet 2016  |  Alerte Info
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© Ministère par D.R
Le ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a eu une rencontre de travail avec le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel Damehame Yark, le 15 juillet 2016 à Dapaong au Togo




Une quinzaine de haut-commissaires et de préfets burkinabè ont été "relevés" de leur fonction "pour indélicatesse", a confié mercredi le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure Simon Compaoré, à une rencontre à Ouagadougou.

Selon le ministre Compaoré, les dossiers de ces personnes sont en cours de traitement, appelant les forces de sécurité à un travail exemplaire, sans quoi des "sanctions" seront prises contre les fautifs.

Dans le but d’"assainir" le milieu de la police, le ministre Simon Compaoré annonce l’activation de "la police des polices", une structure qui sera chargée de contrôler les actions des policiers, et souhaite "mettre les hommes (à des places) en fonction des résultats attendus".

Egalement, pour "parer aux insuffisances opérationnelles", il a souhaité "créer, remobiliser et renforcer des structures de police" et envisage employer les cadres de la police qui "chôment".

"Il n’est pas acceptable que des cadres (de la police) chôment alors qu’il y a un besoin", a-t-il laissé entendre.

"La situation sécuritaire du pays est devenue une question cardinale, primordiale qui empêche les autorités de dormir paisiblement", a regretté le ministre d’Etat Simon Compaoré qui invite les directeurs provinciaux, régionaux et centraux de la police, entre autres, présents à la rencontre de "revisiter les effectifs (des agents) et proposer un seuil d’effectif qui soit pertinent et opérationnel".

Depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le Burkina fait face à un nouveau défi qui est celui de la lutte contre les attaques qualifiées de "terroristes". En janvier dernier, une trentaine de personnes ont été tuées à la suite de fusillades de trois hommes armés à Ouagadougou.

Cette situation a amené les autorités à revoir le maillage sécuritaire du territoire.


DZO
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