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Burkina: un journaliste critique à la tête de la commission électorale
Publié le mardi 26 juillet 2016  |  AIB




Ouagadougou- Le célèbre journaliste d’investigation Newton Ahmed Barry a été élu lundi à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a constaté un journaliste de l’AIB.

«Je voudrais d’abord saluer l’unanimité et la fraternité avec lesquelles ce nouveau bureau a été mis en place, je pense que cela va beaucoup faciliter nos travaux qui vont suivre parce que nous sommes chargés d’arbitrer les élections et pour arbitrer il faut que l’on soit soudé», a déclaré M. Barry, peu après son élection.

«Ce qui est important avec ce nouveau bureau qui constitue à peu près la quatrième génération des bureaux de la CENI, c’est évidemment la question fondamentale (du vote) des Burkinabè de l’étranger. C’est un gros enjeu sur lequel on doit travailler », a-t-il ajouté.

«Ensuite il y a véritablement l’éthique sur lequel on doit travailler pour rendre la CENI véritablement opérationnelle pour permettre aux suffrages de s’exprimer dans toute sa sincérité», a poursuivi M. Barry.

« Rien n’est facile dans la vie. On est condamné à faire mieux que ceux à qui on succède», a conclu le journaliste qui a également salué le «bon travail» abattu par l’ancien bureau

Newton Ahmed Barry, élu pour un mandat de cinq ans, succède à Me Barthelemy Kéré, à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) depuis 2011.

Notamment connu pour ses positions critiques envers le régime du président Blaise Compaoré, Newton Ahmed Barry a été un des candidats malheureux à la présidence de Transition, consécutive à la chute de M. Compaoré en octobre 2014.

Il sera l’un des premiers à dévoiler les malversations financières de la Transition, confirmées plus tard par l’autorité supérieure de contrôle d’Etat.

La désignation du journaliste par la communauté musulmane avait été approuvée par le conseil des ministres du mercredi dernier mais contester sans succès, par le Mouvement Sunnite.

Au Burkina Faso, selon un accord tacite, la présidence de la CENI est tournante entre les communautés catholique, musulmane et protestante.


ndt-eb/taa
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