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Ecoles nationales des enseignants du primaire : 5 225 enseignants prêts à servir
Publié le lundi 25 juillet 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a solennellement ouvert les travaux de la 24e Assemblée générale des sociétés d`Etat le 23 juin 2016 à Ouagadougou




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a présidé la cérémonie d’inauguration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dédougou, et la sortie de la promotion 2014-2016 des écoles nationales des enseignants du primaire du Burkina Faso, le samedi 23 juillet 2016 à Dédougou. C’était sous le parrainage du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Maurice Dieudonné Bonanet et du co-parrainage du président directeur général de « TOVIO », Thomas Viho.

Après trois années de fonctionnement, l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dédougou a été inaugurée, ce samedi 23 juillet 2016, par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. L’établissement vient ainsi porter le nombre des ENEP à sept au Burkina Faso. L’établissement est composé, entre autres, d’un bloc administratif, de deux blocs pédagogiques, de trois dortoirs, d’un amphi théâtre, de trois logements du personnel, d’un réfectoire, d’un centre de ressources, d’une infirmerie, et d’un terrain de sport. Ce joyau, érigé dans le village de Massala, à une dizaine de kilomètres de Dédougou, a coûté sept milliards de F CFA à l’Etat burkinabè. Son inauguration a aussi marqué la sortie des promotions 2014-2016 de l’ensemble des sept écoles des enseignants du pays. Sur 5 225 candidats présentés à l’examen de sortie, ces écoles de formation des enseignants ont fait un taux de réussite de 100%, selon le directeur général de l’ENEP de Dédougou, Sidmanegda Nana.

Avec une moyenne de 17,31/20, Inès Pegdwendé Natacha Nanéma de l’ENEP de Gaoua a été consacrée major de la promotion 2014-2016 de toutes les ENEP. « Education et civisme : quelle contribution des ENEP ? ». C’est sous ce thème que la cuvée 2014-2016 des ENEP a placé sa cérémonie de sortie. Un thème qui interpelle à plusieurs titres, à en croire le ministre de l’Education nationale, et de l’Alphabétisation, Jean-Martin Coulibaly en ce sens que l’enseignant de par sa vocation, a un rôle fondamental dans l’éducation des citoyens. Aussi, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Sannoubomé Justin Somé, a interpellé les impétrants à être des modèles et à s’investir dans la formation des populations pour une société disciplinée. « Vous avez la responsabilité du devenir de notre société, à savoir former des citoyens responsables, ayant le sens des valeurs universelles et dotés de compétences nécessaires pour soutenir le développement économique et social de notre pays », a indiqué M. Somé. Ainsi, dans un contexte où le système éducatif burkinabè est en proie à des vicissitudes de toute sorte, et où la qualité de l’enseignement est au centre de tous les débats, le gouverneur a exhorté, la promotion à être des enseignants modèles. Pour sa part le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a affirmé l’engagement du gouvernement à faire de l’éducation le pilier de la valorisation du capital humain. Quant au co-parrain, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Maurice Dieudonné Bonanet, il a invité ses filleuls au travail bien fait et à avoir le sens du service public.

Des enseignants engagés !

Un message bien perçu par les impétrants. « Nous sommes des institutrices et instituteurs adjoints certifiés engagés, déterminés et prêts à relever les défis qui nous attendent. Nous prenons la ferme résolution, comme nous l’interpelle le thème de cette cérémonie de sortie, d’être des enseignants exemplaires et de travailler avec ardeur afin de faire de nos élèves des hommes responsables, utiles à la société. Soyez donc rassuré, vos précieux conseils nous guiderons toute notre vie », foi de Jeanne Zon, porte-parole des élèves enseignants. Les nouveaux enseignants ont aussi égrené un long chapelet de difficultés et de doléances au chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, et à leur premier responsable, Jean-Martin Coulibaly. Il s’agit, entre autres, du démarrage de la 2e phase et de la construction de l’école annexe de l’ENEP de Dédougou, l’exiguïté des locaux de l’ENEP de Bobo-Dioulasso, des problèmes d’eau et d’électricité à l’ENEP de Gaoua, de la non organisation régulière du concours d’intégration des élèves non boursiers, le payement tardif des prises en charges des maîtres conseillers dans les écoles d’application afin d’éviter les humiliations subis par certains élèves au cours de leur stage pratique, et la rentrée tardive dans les écoles de formation. Tout en s’excusant auprès des élèves pour les humiliations subies, le ministre en charge de l’éducation a indiqué que le démarrage des travaux de la 2e phase de l’ENEP de Dédougou est programmé dans l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2017. La sortie des enseignants du primaire des ENEP a été jumelée à celle de la première promotion de l’Institut régional d’administration (IRA) de la Boucle du Mouhoun. Cet institut, pour la première fois, a mis à la disposition de l’administration burkinabè, 69 agents de l’administration.


Kamélé FAYAMA
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