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Enquête putsch au Burkina : 33 personnes en liberté provisoire
Publié le samedi 23 juillet 2016  |  Agence de Presse Africaine
Commandant
© aOuaga.com par DR
Commandant Alioune Zanré




Au total, trente-trois personnes ont bénéficié de la liberté provisoire dans le cadre du dossier relatif au putsch manqué du 1- septembre 2015 au Burkina Faso, a annoncé le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Ouagadougou, le commandant Alioune Zanré .

‘’Sur les soixante-dix sept (77) inculpés, vingt-sept (27) sont en détention préventive, huit (8) non détenus, neuf (9) en fuite’’, a notamment dit M. Zanré qui faisait, vendredi, aux journalistes, le bilan des principaux dossiers pendants devant la justice militaire.

Il a précisé que dans le cadre de ce dossier dénommé ‘’ministère public contre le général Gilbert Diendéré et 76 autres’’, l’on est passé de 17 à 33 libertés provisoires.

Le commandant Alioune Zanré a expliqué que c’est au regard de ‘’l’avancée significative des dossiers’’ que certains inculpés de bénéficier de la liberté provisoire.
Il a insisté qu’il ne s’agit pas de non lieu, ni d’acquittement ou de relaxe.

A entendre le commissaire du gouvernement, dans le cadre de ce dossier, les personnes sont inculpées d’’’attentat, meurtre, complicité de meurtre, association de malfaiteurs, trahison, révolte, enlèvement et séquestration, crime contre l’humanité ou complicité à ces infractions’’.

Le commandant Alioune Zanré a indiqué qu’à ce jour, 61 témoins ont été entendus, de même que 90 parties civiles ont été auditionnées.

‘’Des précisions à demander à certains détenus sont programmées les jours à venir, voire de nouvelles inculpations ne sont pas à exclure’’, a souligné le commissaire du gouvernement.

Le 16 septembre 2016, des soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), proche du général Gilbert Diendéré, ont perpétré un coup d’Etat qui a fait long feu.

En effet, suite à la résistance populaire et la mobilisation des autres Forces armées nationales (FAN) burkinabè, les putschistes n’ont pas pu tenir leur coup.

Par la suite, plusieurs personnes (militaires et civiles) ont été interpellées par la justice militaire à qui a été confié le dossier.

Ces personnes dont certaines ont bénéficié de liberté provisoire ont été incarcérées à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA).

Au cours de son point de presse, le commissaire a évoqué également, le dossier Thomas Sankara, soulignant que ce dossier et celui relatif au putsch manqué pourraient être jugés d’ici à la fin de l’année en cours.

ALK/cat/APA
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