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Neuf projets pour approvisionner les populations en médicaments
Publié le vendredi 22 juillet 2016  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
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Le comité régional de pilotage du projet SWEDD («Autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel») a validé les projets proposés par les 6 pays, en matière d’approvisionnement des médicaments. C’était le lundi 19 juillet 2016, à Ouagadougou.

Le comité régional de pilotage du projet «Autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel» (SWEDD) a examiné et adopté neuf projets de 73 millions de dollars, soit plus de 43 milliards de F CFA en matière d’approvisionnement des médicaments, notamment les produits contraceptifs. Il a aussi adopté une nouvelle feuille de route pour l’accélération de la mise en œuvre du projet.
Soumis par six pays (Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Burkina Faso), lesdits projets ont été validés au cours d’une réunion tenue, le lundi 19 juillet 2016, à Ouagadougou. Les six pays se sont engagés à poursuivre et à intensifier le plaidoyer pour le renforcement du leadership du SWEDD afin qu’il puisse jouer pleinement son rôle dans la région du Sahel.
Le projet SWEDD a pour objectif d’améliorer la performance des chaines d’approvisionnement en produits de santé reproductive, maternelle et infantile et de faciliter leur accessibilité et leur disponibilité aux populations vulnérables, surtout les femmes et les filles. «Les pays du SWEDD ont aujourd’hui, une opportunité rare de combler ce gap», a fait savoir le représentant-résident de la Banque mondiale, Cheick Kanté. La présidente du comité régional de pilotage, Dr Kaffa Rakiatou Christelle Jackou, par ailleurs, ministre nigérienne de la Population s’est dit optimiste quant à la réussite du projet.
Car, «tous les six pays sont à jour» du point de vue contractuel. Avant d’ajouter que «Ouagadougou doit sonner l’alarme pour la mise en œuvre des engagements», afin de jeter les bases profondes du dividende démographique dans le Sahel. En ce qui concerne l’adhésion des populations, Dr Kaffa Rakiatou Christelle Jackou est confiante.
«Nous allons faire en sorte que l’adhésion soit totale. Il faudrait que les leaders religieux, les chefs traditionnels, toute la communauté, nous accompagnent pour que ce projet soit viable», a-t-elle souhaité. Au niveau de chaque Etat, un comité national SWEDD sera mis en place, regroupant le ministère en charge du projet et les partenaires sociaux. «Vraiment, tout est fait pour que ça marche», a soutenu la ministre de la Population du Niger.
Vers la gratuité des méthodes contraceptives

Le directeur régional du bureau du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Mabingué N’Gom, a souligné que la mise en œuvre des neuf projets adoptés permettra de relever les défis liés à l’offre des produits contraceptifs. Déjà, «le SWEDD est en train de transformer notre façon de penser et de concevoir le développement», a-t-il dit. Et de louer les « grands efforts » du Burkina pour la maîtrise de la chaîne de distribution des produits essentiels de santé et pour la création des conditions nécessaires à l’emploi des jeunes et des femmes.
Toutefois, le directeur régional du Bureau UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale a indiqué que les indicateurs de développement humain sont à la traîne et même en recul dans la région, freinant ainsi l’accélération de la transition démographique et la réalisation du dividende démographique. A cet effet, Mabingué N’Gom a exhorté les pays membres du SWEDD à accélérer les décaissements et à mobiliser les leaders d’opinions, la société civile, les bénéficiaires du projet SWEDD, etc. «Il nous faut un grand pas pour faire en sorte que les produits contraceptifs soient accessibles aussi bien dans les villes que dans les campagnes», a laissé entendre le ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo. Selon lui, c’est ce qui justifie les mesures de gratuité des soins maternels et infantiles. «Nous avons décidé de rendre gratuits les accouchements, pas dans le sens de priser les naissances. Parce qu’on a constaté que la plupart des causes de décès chez la femme se trouvent être associées un peu à la grossesse», a révélé le ministre Ouédraogo.
Avec l’appui du projet SWEDD, le «pays des Hommes intègres» adoptera des mesures pour la gratuité des méthodes contraceptives, notamment au profit des femmes, a confié Smaïla Ouédraogo.


Djakaridia SIRIBIE
Chadia W. D. ZONGO
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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